Dans la société traditionnelle les gens suivaient les rythmes de grande dame nature en ce qui avait trait à l’aspect physiologique humaine (horloge biologique, gestion du temps, fertilité…). Ainsi tout en demeurant unique, les gens vivaient en communauté sous le même rythme selon les énergies qu’apportait chaque saison faisant ainsi partie intégrale de l’écosystème, selon la réalité que dans l’interrelation de tout ce qui est vie, il se développe un énorme réseau d’échanges d’énergie, d’information et de matière permettant le maintien et le développement de toute la puissance de la vie. Dans la tradition, une fois l’hiver venu, l’ambiance de la saison morte était dédiée au repos et aux rassemblements.
D’ailleurs le temps des fêtes était la période par excellence pour se rassembler, partager et célébrer l’arrivée de cette saison pour maintenir les liens sacrés de la famille dans la paix, dans l’amour et dans la joie de l’esprit. Aujourd’hui force d’admettre que l’ère du temps collectif est devenue plutôt individuel, le temps est devenu une denrée rare qui ne suit plus les rythmes naturels mais qui est plutôt gérer par la minuterie du monde moderne que l’on appelle le stress. La vie qui était guidée par les phases cycliques des saisons, de la terre, de la vie pour demeurer connecter à l’essentiel est devenue pour multiples personnes une ligne droite à suivre vers un objectif à tout prix sans aucune conscience des énergies propres et nécessaires à chaque cycle…ainsi l’essentiel laissant de plus en plus de place au superficiel. Le temps précieux aux échanges en famille autant dans les préparatifs que dans la célébration a été remplacé par la course aux cadeaux et au virtuel qui ne font qu’engourdir notre entourage pour faire passer inaperçu notre absence physique et mental sous prétexte de ne plus avoir de temps pour créer du temps. Les bons plats qui étaient purement traditionnels pour nous garder au chaud durant notre belle saison froide ont été remplacé par les livres de recettes santé, sans gluten, sans œuf, sans lait, sans huile, sans sucre, sans gras…cela va de soit puisque l’homme est beaucoup moins actif qu’à l’époque et que la terre est moins fertile qu’à l’époque où on voyageait à cheval, mais qu’en est-il devenu de simplement, une fois à l’occasion, lâcher prise sans culpabiliser. Les nouvelles générations de par leurs multiples fonctions au quotidien sont trop fatiguées ou encore malade le temps venu pour recevoir la grande famille. Bref une vie à la base pleine de sens qui a littéralement changé de sens en cours de route qui en laisse certains avec cette impression que tout va pour le mieux alors que pour d’autres elle n’a juste plus de sens…nous laissant ainsi avec un sentiment continuel de surcharge que l’on impose à notre propre corps, celui-ci étant complètement perdu dans ses rôles à bout de souffle de tenter de demeurer intègre et en harmonie avec tout ce qui est vie en nous et autour de nous. Dans notre désir d’être des individus autonomes, indépendants et puissant nous nous entourons de plus en plus de maux qui chercherons subtilement à s’approprier de notre vie sans crier garde et le jour viendra où nous devrons faire le choix de nous retourner vers l’essentiel ;).
L’essentiel c’est la vie dans toute son intégrité… la nature et l’humain ne peuvent pas être indépendant l’un de l’autre, la nature est plus forte que nous et si nous tentons de la confronter elle saura comment nous ramener et garde à celui qui ne veut pas l’entendre. La bonne nouvelle c’est que nous avons tous ce pouvoir de choisir par quelles énergies nous voulons nous laisser porter, par ce constat levons la tête et regardons autour de nous et outillons nous de façon tout à fait naturel mais combien puissante afin de poursuivre notre parcours de vie dans la légèreté, la fluidité et la liberté du mouvement telle une danse en hommage à la vie.
En cette fin d’année, il n’est aucunement trop tard pour changer de sens et préparer vos gestes pour votre suite dans l’amour, la paix et la joie réelle du corps et de l’esprit.
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Peace, luv & joy xx
Linda Harrisson
