Celle qui ne pleurait jamais…
Celle qui ne pleurait jamais était issue d’une lignée puissante où les pleurs avaient été bannis pour la protection de son clan…
Celle qui ne pleurait jamais est donc venu en ce monde avec une éducation où l’on prônait comme valeur première la force de demeurer debout jusqu’à ce que mort s’en suivent…ce qui représentait « l’honneur » pour son clan
Celle qui ne pleurait jamais grandie donc avec une prestance et une droiture qui en intimidait plusieurs sur son chemin… ce qu’on lui avait enseigné comme étant le « pouvoir » et le « respect »
Celle qui ne pleurait jamais s’était construite à travers les enseignements de ses lignées et de son éducation une armure indestructible pour affronter toutes les guerres de la vie sans en être ébranlée…ce qui lui avait été présenté comme étant « la force et le courage »
Celle qui ne pleurait jamais avançait sur son chemin complètement indifférente à ceux qui souffraient puisqu’on lui avait appris que la souffrance était purement associée à la faiblesse et que seuls ceux qui demeuraient fièrement debout sur leurs 2 jambes étaient ceux qui pouvaient connaitre « la réussite et le succès »
Celle qui ne pleurait jamais croyait que la puissance se trouvait dans son essence de guerrière et qu’ainsi elle détenait ce pouvoir de « contrôler » sa vie.
Jusqu’à ce jour où…elle rencontra LA vie, LE monde… qui se présenta à elle sous formes de plusieurs tempêtes ce qui au début ne la déstabilisa nullement puisque sa zone de confort se trouvait sur les champs de bataille qui avait pris la forme de refuge pour elle…
Et vint ce jour, où LA vie frappa assez fort pour que celle qui ne pleurait jamais se retrouve non pas sur ses 2 genoux mais complétement foudroyée et couchée à plat face contre terre…cette terre qui l’accueillait, la nourrissait, l’enveloppait, l’écoutait, la respectait depuis toujours à qui elle n’avait jamais porté attention, reconnu ni même remercié.
Celle qui ne pleurait jamais avait été dépouillé de toutes ses armures et, pensa t’elle, de par le fait même de son pouvoir… elle se retira donc de CE monde pendant plusieurs jours, mois et années pour discuter avec la mère terre qui lui présenta LE monde sous toutes ses formes de vie, tel un enfant qui découvre le monde pour la première fois.
Un jour alors qu’elle observa cette grande palette de couleurs que représentait la vie dans toute son ensemble, celle qui ne pleurait jamais ressentie pour la première fois un grand frisson d’énergie qui parcoura son corps sous diverses formes de sensations : chaud, froid, engourdissement, pétillement…parfois agréable, parfois dérangeant puisqu’elle n’avait jamais rien ressenti en elle auparavant si ce n’est que la vie en surface. La mère terre la rassura en lui mentionnant que ceci était l’énergie en mouvement qui prenait place en elle pour qu’elle entre dans le processus de vie du grand tout du vivant :
« La vie qui réside en toi va se présenter sous différentes formes que tu dois accueillir sans prêter plus d’attention à l’une qu’à l’autre, sans chercher à comprendre ou à juger les formes, sans leur donner une hiérarchie, ni même une identité car dans cet espace il n’y a ni bon, ni mauvais…c’est en fait ce processus qui établira la connexion à cette grande puissance de vie qui réside en toi pour t’unir à la grande puissance du grand tout qu’est LA vie dans son intégralité. »
Celle qui ne pleurait jamais avait confiance en son mentor et se laissa donc porter pour la première fois de sa vie sans chercher à contrôler quoi que ce soit …dans l’accueil de ce processus qui opérait sans résistance et sans vigilance. À travers les diverses sensations qui se manifestaient, elle sentie monter en elle une émotion jusqu’ici inconnue qui voyagea à travers son abdomen traversa son diaphragme pour se diriger droit au cœur et se transformer en énergie puissante qui se glissa droit à sa gorge pour émerger sous cette forme fluide liquide qui la libéra du reste de son armure qui lui pesait et qui la limitait tellement à travers la pureté de ses actions depuis tellement d’années pour lui procurer une légèreté qu’elle n’avait jamais ressenti auparavant.
Elle laissa donc couler et couler pendant des jours et des nuits sans chercher à nourrir quoi que ce soit simplement guidée par son intelligence de vie qui avait transformé les larmes en baume de guérison, en caresses de tendresse, en élixir de vie, en mélodie apaisante…un enveloppement rempli de compassion et de pardon… pour découvrir avec le temps ce nouveau refuge du cœur où elle pouvait puiser toutes les formes de vie qu’elle détenait en elle à la source même de l’amour en mouvement…ce qui redéfinissait le sens des mots : courage, force, respect, pouvoir, réussite, succès.. qui n’avaient plus rien à voir avec ce qui avait coulé dans son sang depuis toujours mais qui était maintenant très ressentis comme étant vivant et ancrés en elle.
Elle comprit qu’elle n’avait pas le contrôle sur LA vie mais sur sa façon de l’accueillir et que c’est en laissant couler l’énergie en mouvement sous toutes ses formes en étant la conscience qui observe et qui contemple dans la gratitude qu’elle continuerait son chemin pour vivre pleinement et réellement dans une santé globale…la santé étant devenue pour elle l’art de s’ouvrir dans l’amour en mouvement pour accueillir l’énergie sous toutes ses formes qui nous unit au grand tout du vivant.
Avec patiente et persévérance, celle qui ne pleurait jamais s’était transformée en celle qui aime assez LA vie pour la partager à qui veut bien l’accueillir.
Aujourd’hui celle qui ne pleurait jamais accompagne celles qui ne pleuraient jamais pour qu’elles découvrent la puissance des larmes qui éveillent et qui permettent à l’énergie en mouvement de créer les plus beaux paysages en elles et autour d’elles… pour qu’elles aussi deviennent ces femmes qui aiment assez la vie pour la partager dans la bienveillance et l’amour.
Aujourd’hui celle qui aime LA vie dans son grand tout la remercie chaque jour pour avoir ce privilège de voyager au-delà des frontières que les concepts humains ont défini… parce que celle qui aime LA vie est maintenant entièrement LIBRE d’être ce grand tout que la vie lui présente sous ses multiples formes et rythmes.
Celle qui aime LA vie dans son grand tout n’appartient qu’à un seul clan…celui qui est régit par les lois du vivant…celui qui inclut et honore toutes les formes de vie.
Je T’AIME LA VIE xxx
- Publié dans Chroniques, Cycles
C’est « correct » d’être une femme
C’est assez puissant de constater comment l’énergie autour de nous se concilie à merveille avec notre besoin du moment lorsque nous reconnaissons notre nature profonde dans l’accueil des différentes énergies qui nous portent, en particulier femme, à travers nos cycles.
Témoignage de mon énergie symbolique de la sorcière (femme sage), en plein cycle menstruel où l’énergie est à la baisse… le cycle a un objectif précis de libérer ce qui n’a pas lieu d’être pour assurer un équilibre. Entre autre le taux d’hormones prévu pour préparer le nid en cas de fécondation CHUTE littéralement en l’absence d’oeuf… et oui les hormones CHUTES littéralement en même temps que l’on perd du sang et des muqueuses, il est donc « normal » que l’énergie soit à la baisse. Mais accueille t’on réellement cette baisse.
Petit détail que nous ne connaissons peut être pas car on nous a pas appris l’importance de reconnaitre notre nature donc notre cycle et son impact sur notre santé et notre énergie. Ainsi en grandissant, on développe aucun ou peu d’intérêt sur notre nature donc soit on fuit cette réalité ou on en est indifférente. Dans les 2 cas on ne peut pas se comprendre lorsque les émotions ou baisse d’énergie se présentent si l’on ne reconnait pas notre nature cyclique de femme. On préfère donc chercher des réponses à l’extérieur pour se convaincre que l’on est comme les autres en se comparant à eux, ce qui a comme effet de chercher à être toujours mieux et toujours plus et qui nous consomme de l’intérieur puisqu’en cherchant à l’extérieur on s’éloigne davantage de notre nature pour en finir par se sentir « perdue ». Alors que dans la reconnaissance et le respect de ta nature tu es nourrie de l’intérieur et tu peux donc offrir davantage au monde.
Assurément comme je transmet maintenant cet aspect cyclique aux femmes qui veulent l’entendre, je l’applique dans ma vie. Et ici maintenant il ne s’agit pas de faire d’effort pour entrer en conciliation avec tout ça, j’ai pas besoin d’application ou d’agenda structuré pour me faire penser à quelle énergie qui m’anime ou pour me concilier à mon besoin…j’ai simplement besoin de me connecter à mon rythme naturel pas ce lui que je m’impose à travers mes rôles mais celui qui me régit de l’intérieur ainsi ça devient bien intégré en moi et plus c’est intégré en moi plus l’énergie autour de moi se concilie à la mienne et ça c’est tout nouveau dans mon exploration depuis quelques mois et croyez moi c’est magique.
Donc en pleine phase de sorcière (menstruelle) là où je dois ralentir le rythme… tout ralenti autour de moi autant dans mes relations réelles que dans mes interactions virtuelles. Il fût un temps où des émotions d’inquiétude et de peur surgissaient comme une insécurité que tout à coup toute l’abondance de vie des jours précédents s’arrêtent, comme si je ne serais plus jamais entourée et ainsi j’étais attiré par la noirceur mais pas dans le bon sens, une certaine peur que tout s’effondre car il n’y avait plus autant d’action. Aujourd’hui ces émotions sont plutôt rares pour ne pas dire disparues face à ces illusions que le mental me projettait parce que par le fait d’avoir reconnu ma nature profonde j’ai repris le contrôle de mon mental pour assurer qu’il demeure allié dans ma vie plutôt que je sois son esclave (là où l’on croit que l’on a le contrôle car il est continuellement en action alors qu’on l’a perdue totalement) .
Aujourd’hui dans cette phase (menstruelle) l’énergie est à la contemplation et à l’intégration, je me permet donc de me déposer dans la douce noirceur pour accueillir ma puissante lumière qui concilie tout ce qui a été, à ce qui est pour assurer une suite juste et bonne et davantage je me permets d’honorer la FEMME magnifique que je suis car c’est plus que « correct » d’être une femme en fait c’est puissant.
Ce cycle est magique, d’où le nom de la sorcière. Ce cycle est puissant en matière de libération et d’intégration et davantage depuis que je l’honore et ce même s’il se présente à moi au 22 jours (depuis que j’ai entrepris de transmettre à travers ma mission de vie) d’autant plus magique pour assurer que j’intègre bien ;). Certaine aurait tendance à dire tu dois être vidée d’énergie avec un cycle si court…et bien elle est là la magie si je respecte tous les énergies de mon cycle complet (enfant, mère, enchanteresse et sorcière) symbolique de pré-ovulatoire, l’ovulation, pré-menstruel (y a pas de « spm » lorsque tu respecte ton cycle ;)) et menstruel… je suis juste énergie du moment et chaque rythme a sa puissance d’être pour assurer un équilibre à travers ma santé globale…entre autre. Encore faut-il honorer notre nature pour accéder à toute cette magie.
En résumé, si tu vis toujours dans l’irritation, la fatigue, des SPM, des menstruations douloureuses ou pré-post ou ménopause dans le déni…peut être qu’il en vaudrait la peine de t’intéresser à toi…non pas à ce que tu vois dans le miroir ou ce que les autres voient de toi mais à l’intelligence de vie qui s’occupe de la gestion de ta vie à la source…le bon fonctionnement de ton corps en entier.
Bref comme toujours l’histoire peut toujours être plus longue…j’en parle davantage dans mes ateliers, mes retraites ou mes consultations c’est entre autre ce que j’enseigne…reconnaitre notre nature profonde à travers les cycles.
Au plaisir de vous lire ou de vous accompagner à travers mes multiples services.
Linda Harrisson
Thérapeute santé globale femme
www.laclandestine.me
info@laclandestine.me
- Publié dans Chroniques, Sorcière
La puissance de la quarantaine ou de la ménopause
Chère femme qui approche ou qui vit en plein coeur de la quarantaine tu dois absolument savoir que tu t’apprêtes à vivre une merveilleuse transformation qui sera à la fois légère et puissante uniquement si tu l’acceptes.
Et oui à l’aube de nos 40 ans dans notre société si performante où la femme cherche continuellement à être l’égale de l’homme ou parfois même supérieure, il arrive que l’on commence à se sentir fatiguée, moins efficace et que l’on éveille par le fait même des symptômes d’irritation du système nerveux (SNC) qui a un impact direct sur notre perception de la réalité et notre stabilité émotionnelle, nous laissant parfois croire que nous sommes en dépression ou folle. D’où j’ai envie de te partager ceci:
Le fait que tu te retrouves ainsi c’est que tu ne reconnais ou peut être ne connais tu juste pas le fonctionnement de l’humain, la femme plus particulièrement donc le tien. Peut être n’es tu pas au courant du fonctionnement de ton système hormonal qui gère ton corps dans sa globalité et d’où il t’est plutôt difficile de comprendre la nature du processus qui opère pour l’accueillir et ainsi vivre ta suite dans la légèreté.
Il est tout à fait normal de vieillir ce qui n’est pas normal c’est de vouloir rester là où on a toujours été…paralyser le temps ou chercher à retrouver ce que le temps nous a enlevé plutôt que de se conscientiser sur ce qui s’ajoute à notre cheminement. Il est normal qu’après avoir passé tes 40 premières années à chercher à te forger une personnalité (développement personnel qui n’est aucunement relié à ta nature profonde), à bâtir ta carrière, ta famille, ton couple à travers multiples expériences et performances… tu te retrouves avec moins d’énergie. D’autant plus que si tu as été une machine tout au long de ta vie et que l’ego a entretenu dans la pensée du « y a pas de limite », parce qu’en fait le corps a multiples possibilités mais si tu l’abuses en ignorant sa nature, il te créera des limites.
Je me souviens de ce jour où j’ai commencé à vouloir ralentir le rythme et où je me cachais pour crier « Je suis fatiguée, je veux ralentir » et que je n’osais même pas en parler à qui que ce soit car portant l’étiquette de femme forte depuis toujours j’avais peur d’être jugée. Je me souviens aussi de ce jour, où finalement j’ai osé le manifester à ceux à qui je faisais le plus confiance et que l’on m’a littéralement dit: « Tu es en dépression, tu es rendue folle ». Après 3 enfants sans congé de maternité et entrepreneure chevronnée à travailler des 70 heures par semaine…haha… je n’ai pas eu de misère à laisser les autres et le mental me persuader que j’étais folle.
Il y avait un moment que je vivais comme une zombie en action pour montrer aux autres que j’étais toujours la même machine qu’à 20ans me donnant encore plus de crédit d’être ainsi à 40 ans mais j’étais inerte en dedans… heureusement, il y eu ce jour où la vie m’a frappé tellement fort que je n’ai pas eu le choix d’entendre ce qu’elle avait à me dire, en fait ce jour est mémorable car c’est la symbolique de ma mort. Force d’admettre, ici de dire que je crois aujourd’hui que j’ai été frappé aussi fort pour me porter à ma mission de vie qui est d’accompagner des femmes dans l’accueil de leur nature profonde.
J’ai arrêté de chercher à comprendre avant de savoir pour plutôt observer, écouter, expérimenter, valider et j’ai compris ce que nous savons tous déjà dans notre nature profonde mais que nous nous refusons à entendre. Le processus de vieillissement est normal et il apporte ses transformations non pas pour être moins efficace bien au contraire il nous porte vers la sagesse qui selon moi est l’une des phases les plus légère des différentes énergies que l’on porte. La sagesse étant les connaissances acquises et intégrées. La sagesse n’a rien à prouver, à forcer, à chercher, à tenter, à vouloir…elle accueille tout simplement le grand tout du vivant qui inclus tout ce qui a été dans la gratitude. La sagesse a compris que la puissance et les plus grandes connaissances de vie ne se puisent pas dans le monde externe mais dans sa nature profonde. La sagesse est remplie de toute cette abondance de vie d’expériences et de vécues qu’elle savoure au lieu de ruminer. La sagesse reconnait la beauté en toute forme de vie dans l’accueil des différences sans jugement. La sagesse a compris qu’avant de lever la tête vers le ciel pour demander, elle n’a qu’à baisser la tête pour accueillir, écouter, et remercier.
A travers l’accueille de ce passage de vie (transformation) la femme qui se reconnait à travers sa nature profonde a accepté de se détacher de toute la gravité qu’elle portait à travers ses rôles pour voyager vers la légèreté, vers son univers interne qui crée de plus en plus de trésors subtils mais combien précieux à léguer et à transmettre pour mieux servir le monde qui ne se limite pas à une seule communauté ou un statut quelconque mais au grand tout du vivant.
Tout comme la nature, l’intelligence de vie nous offre cette même opportunité de voyager à travers les saisons en honorant toute la beauté que chacune détient dans la reconnaissance des liens essentiels qui se tissent à travers la transition de chaque passage…la nature ne résiste pas c’est pourquoi elle est puissante et toi résistes-tu à tes passages de transformation ?
Que vous souhaiter de plus que de laisser chaque année qui s’accumule vous porter vers la puissance de légèreté qu’est la vie en toute simplicité xxx
Linda Harrisson
La Clandestine
Accompagnante pour femmes
www.laclandestine.me
- Publié dans Chroniques, Cycles