Suite à un court texte que j’avais publié il y’a quelque temps sur « les marques sur mon corps » un lecteur m’écrit :
« Tu m’intrigues avec ces marques sur ton corps tes textes font références à un ou des événements qui vraisemblablement ont été marquants dans tous les sens du terme. Je ne te connais pas mais à te voir, on a plus envie de douceur que de violence ».
Ce que je lui ai répondu spontanément.
« En gros la violence peut se présenter sous toutes sortes de formes. Plusieurs événements marquants oui mais aujourd’hui face à une nouvelle attitude elles deviennent sourçe d’inspiration pour maintenant permettre la douceur, ce que je n’avais jamais permis avant ».
Et ce que j’ajoute aujourd’hui pour être plus claire :
En fait la violence c’est moi seule qui me l’ai infligé au cours de toutes ces années. Je me fesais violence à moi même physiquement, émotionnellement et mentalement ainsi je ne pouvais qu’alimenter et attirer des situations qui allaient dans le même sens.
En gros je ne me permettais PAS la douceur j’étais trop exigeante envers moi même et les autres, comme si elle ne pouvait pas se coller à moi, car pour moi elle représentait la source de la faiblesse. Et dans mon monde à moi la faiblesse, ce que j’appellerais aujourd’hui la vulnérabilité n’avait aucunement sa place mais c’était MON monde à moi que je m’étais construit à travers les programmations de mon enfance et que mon ego se plaisait à entretenir comme une certaine source de sécurité malsaine. N’ayant pas connu autre chose tu crois que c’est là dedans que tu es bien et tu acceptes de rester là.
Après plusieurs années de travail sur moi même, aujourd’hui je me permets cette douceur, après tout je suis UNE FEMME et fière de l’être. Par conséquent je ne tente plus de m’attribuer tous les rôles et ainsi je me sens plus FEMME donc plus douce et je comprends aussi que d’être douce n’égale pas être faible car je suis tout aussi forte et même davantage puisque la force physique n’a plus rien à voir avec ma définition de force brute que je laisse maintenant à mon homme ;). La force de pardonner tout ce qui a été. La force d’accueillir les souffrances dans la joie et la compassion plutôt que de m’appitoyer sur mon sort.
Force de permettre la compassion pour réellement m’aimer et ainsi permettre la douceur et la vulnérabilité maintenant dans tout ce que je fais sans performance, sans comparaison, sans dépasser les limites au delà de ma réalité, je m’accorde le droit d’être juste dans la bonne zone, dans ma zone car aujourd’hui je n’ai plus rien à prouver à personne et vous savez quoi ainsi les limites semblent ne plus avoir de limite 😉 et tout devient de plus en plus réalisable… et aussi drôle que ça puisse paraître mes résultats sont meilleurs qu’avant tant au niveau personnel, professionnel que sportif.
Et détrompez vous ma vie est loin d’être monotone bien au contraire à travers ce nouveau rythme je peux enfin m’extasier devant les choses les plus simples et ainsi apprécier tout ce qui est, tout ce que je suis et tout ce que je fais comme jamais je ne l’avais fait auparavant et ainsi continuer à être dans l’action avec plus de plaisir et de courage.
Merci bel ami pour ce beau message qui m’a fait prendre conscience de cette réalité que j’adore.
Vive la force du lâcher prise qui est de « permettre ce qui est ici maintenant »…car plus facile à écrire qu’à appliquer.
S’ouvrir aux enseignements de la vie pour pour apprendre davantage et plus que jamais être libre de nos choix donc de notre attitude.
Peace, luv et vive la liberté d’avoir le choix de l’attitude à adopter face aux mouvements inévitables de la vie xxx
Le petit texte que j’avais publié qui a inspiré le lecteur à sa question: