Il y a des moments pour rire et des moments pour pleurer, des moments pour chanter d’autres pour danser, des moments pour parler d’autres pour écouter, des moments pour donner d’autres pour recevoir, des moments pour courir d’autres pour se laisser porter, des moments pour contrôler d’autres pour s’évader….
Depuis 2 étés j’ai découvert un nouveau moyen de lâcher prise, de permettre ce qui est maintenant afin de laisser une pause au mental, ce mental que je me plais parfois à appeler ‘destroy’, ma nouvelle façon de m’évader de ‘destroy’ et ses histoires parfois irréels c’est de prendre place sur le banc passager de moto de mon chevalier rebel et de me laisser porter là où il veut bien m’amener.
Il fût un temps où le mot ‘évader’ aurait été pour moi une fuite, fuir la réalité de ce qui est plus particulièrement fuir les moments où la vie nous place des obstacles ou échecs sur notre chemin dans le but de nous faire évoluer. J’aime une certaine partie de la définition wikipedia qui dit : Un évasion est le fait pour un prisonnier de s’échapper de la prison où il est détenu. Et bien pour moi ma prison c’est mon ‘destroy’, le côté sombre de mon mental. Le mental n’étant pas toujours ‘destroy’ mais force d’admettre que si on le laisse aller sans aucune discipline il prendra toute la place et c’est alors qu’il peut devenir « machiavélique », une sorte de manipulateur prêt à tout pour s’assurer le pouvoir de votre existence en vous déconnectant petit à petit du monde réel et vous dépouillant de votre « estime de soi ».
C’est lors d’une sortie en moto il y a un mois que le mot « évader » a pris un tout autre sens pour moi. Alors que j’étais assise derrière mon magnifique chevalier Rebel je me suis surprise à être connectée à l’instant du moment présent depuis un long moment alors que plus souvent en moto je laissais mon mental me projeter ailleurs parfois dans un côté créatif intéressant et d’autres fois du côté sombre qui me projettait tellement loin de la réalité que j’avais aucune conscience des endroits où on était. Mais cette fois-ci à travers le mouvement du paysage qui se déroulait devant mes yeux mon esprit devenait de plus en plus calme et laissant mon mental s’éloigner également.
J’étais éblouie devant la beauté du paysage, le ciel bleu à perte de vue, souriant et saluant chaque personne que l’on croisait, heureuse de voir mais surtout sentir que l’homme devant moi était celui qui faisait vibrer mon cœur avec ses qualités et ses défauts et combien on était bien ensemble malgré nos différences là sur sa moto sans se parler, fière de la fille que je suis devenue à travers ses dernières épreuves et de l’amour pur sans artifice que je ressentais envers tout ce qui m’entourait y compris moi. Une sensation de bonheur et de légèreté pur que je n’avais pas ressenti depuis quelques mois qui a duré un bon 4 heures sans aucune intervention de ‘destroy’. WOW une grande première pour moi. Naturellement je vous mentirais de vous dire qu’il n’y a pas eu de pratique avant cette journée là afin d’atteindre cette connexion aussi longue du moment présent.
Et c’est alors que j’ai pensé pour moi c’est ça l’évasion. S’évader des discours du mental qui nous projette trop souvent dans le passé ou dans la peur d’un futur qui n’est pas encore fondé. Un passé rempli de jugements et de critiques et un futur insécure qui nous empêche ou nous freine de par des sentiments de peur à accéder à notre force intérieur et à la réalisation ou à la poursuite de nos rêves.
À la finale de mes 4 heures d’évasion l’esprit créatif et toutes les belles possibilités que j’ai en moi (et nous les avons tous) qui dormaient depuis trop longtemps se sont éveillés à une puissance inexplicable dont j’en avais oublié l’existence au cours des derniers mois voir même année. Des réponses à des questions dont j’attendais non pas par des mots mais en « senti » se sont manifestées sans aucun sentiment de doute à la surface. A ce moment j’ai ressenti la force réelle de ce que l’on pourrait appellé une sorte de méditation, de lâcher prise ou évasion du mental face aux détracteurs polluants internes et externes de notre société.
La force d’ËTRE connecté au VRAI, la beauté de la nature et ses miracles, la réalité de ce qui est maintenant, non pas dans le jugement, la critique, la jalousie mais dans l’appréciation et la gratitude. La force d’être capable de taire le mental lorsqu’il n’a pas été invité.
Heureuse de constater que la persévérance et la patience « du lâcher prise» des derniers mois qui a été pour moi de permettre le moins bon pour ne pas dire les merdes qui se sont présentés à moi pour m’aider à évoluer vers là où je veux aller commençait enfin à m’exposer ses résultats comme par miracles au moment où je m’y attendais le moins.
J’ose admettre que la dernière étape de ce cycle de transformation vécu cet été n’a pas été des plus simple. Je me suis surprise à quelques reprises à perdre espoirs en des jours meilleurs. Oui j’ai manqué de baisser les bras mais je me suis arrêter pour faire le point en demandant à mon intelligence de vie : Qu’est-ce que tu cherche encore à me faire comprendre ? Qu’est-ce que je n’ai pas encore compris que tu juges nécessaire à intégrer pour l’accomplissement de ma suite ? Et le mot ‘patience’ m’apparaissait continuellement de par des événements anodins qui me faisait perdre la tête plus que jamais, la patience…une qualité ou vertu qui semblait être « BACK ORDER » le jour de ma naissance.
Mais c’est ce jour là sur la moto de mon chevalier rebel que tout est devenu plus claire. J’ai permis de « m’évader » chaque fois que je sentais que le mental prenais trop de place, les mots « lâcher prise » et « méditation » ont pris un tout autre sens pour moi. Attention je n’ai pas pris la fuite devant mes problèmes, loin de là mais j’ai fait confiance à mon intelligence de vie pour me guider et cette intelligence de vie elle ne s’achète pas, elle ne s’apprend pas à l’école, ne se consomme pas, ne se mesure pas de par l’accumulation de diplômes…non elle se vit dans le « ici maintenant », s’agit de s’arrêter, de l’observez et la permettre, elle est ce guide que trop de gens cherche ailleurs alors qu’elle vit en nous.
Une fois de temps à autre évadez vous peu importe que ce soit sur une moto, au bord de l’eau, à la montagne ou dans votre salle de bain…évadez vous du mental chaque fois que vous êtes conscient qu’il devient ‘destroy’ ou même avant pour lui faire comprendre qu’il n’est pas le maître chez vous et faîtes le dans le moindre effort possible (dans l’inaction du corps physique). Soyez à l’écoute des signes, soyez vivants et assurément les petits miracles de tous les jours viendront à vous.
Une bonne discipline du mental, force et souplesse (les 2 sont essentiels) du corps et de l’esprit, développement de la pleine conscience, connexion à vos sens … une bonne dose de chaque agrémentée d’amour, de patience et de persévérance sont la voie vers le succès de l’être… pour ensuite trouver l’habit qui vous représente réellement.
Si j’avais un début à vous proposer dans un procesus de cheminement du mieux être ce serait de faire un nettoyage de votre tête, non pas dans les questionnements ou en montant un ‘to do list’ mais simplement en permettant l’évasion une fois de temps à autre, l’évasion dans l’innaction du corps physique pour mieux ressentir la pleine conscience de ce qui est réel ici maintenant et ainsi apprendre à apprécier la vie avec son bon et son moins bon car même dans son moins bon lorsque l’on s’arrête pour observez, on se rend compte qu’elle nous guide toujours vers le meilleur.
Commencez par vous ‘évader’ une fois de temps à autre quand vous le pourrez et tranquillement peut être pourrez vous intégrer la méditation de façon régulière à votre horaire et ainsi bénéficier des miracles que vous portez en vous dans la réalisation de votre vie telle que vous la rêver dans le monde réel 😉
Bon je pars m’évader en moto profitez des dernières belles journées de la saison… Et vous quel sera votre « évasion » aujourd’hui ?
Sans jugement, sans critique !
Peace, luv and bonne évasion xx