Profil de femme: Cette jeune entrepreneur qui est aveuglée par son succès
Il y a cette jeune femme entrepreneur dans la jeune trentaine qui est venue me voir alors qu’elle excédait avec grand succès dans tout ce qu’elle touchait mais n’arrivait pas à trouver satisfaction dans les autres domaines de sa vie. Son agenda gérait toute sa vie et même si à travers les cases horaires elle se gardait des moments de loisirs pour se changer les idées, elle n’arrivait pas à trouver le calme en elle. Cette impression de toujours être en mouvement finissait par l’étourdir et ce, même lorsqu’elle se mettait au lit…insomnie résultant d’un sommeil non récupérateur, ce qui eu un impact direct sur son sytème nerveux qui est devenu irrité . Et avec le temps, le corps lui a envoyé des petits signaux supplémentaires tels que la concentration et sa créativité qui commençaient à diminuer…Et pourtant, comme elle me disait : Je ne comprends pas tout va bien, je suis heureuse et je fais tout ce que j’aime dans la vie.
Elle a décidé d’investir…sur elle, non pas sur la vie et le visage qu’elle manifestait au monde mais sur la vie qui se manifeste à tout moment en elle…la source fondamental d’où doivent partir toutes formes d’action physiques ou mentales, sans cette vie rien n’est possible. Elle s’est donc ouverte à autre chose, s’est investi dans la pratique et le plus beau dans tout cela c’est qu’après chaque rencontre elle voyait déjà qu’elle créait une grande différence en elle. Elle dormait mieux, la concentration et la créativité était de retour et elle se réalisait davantage dans tout ces rôles avec moins d’effort qu’auparavant ou plutôt plus d’énergie, elle trouvait enfin un équilibre dans tous les plans de sa vie. Équilibre ne veut pas dire qu’elle sera à jamais en paix et que le mouvement imprévu de la vie ne pourra l’atteindre, non mais qu’elle a intégré la compréhension de sa puissance de vie qui lui permettra de s’adapter à tous les mouvements comme la nature sait très bien le faire.
L’histoire est plus longue et propre à chacune, mais les outils pour retrouver l’équilibre seront semblables et c’est ce qui nous unies toutes en tant que femme, peu importe nos différences.
Voilà un autre profil de femmes, parmi tant d’autres, que j’accompagne à travers mes différents services (retraites yoga, nature femme weekend, consultation privée, conférence, ateliers…).
Au plaisir de vous accompagner et ce peu importe votre profil dans le but de prévenir plutôt que de guérir.
Linda Harrisson
La Clandestine
http://info@laclandestine.me
http://www.laclandestine.me
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Quand les points de repères d’une femme sont uniquement puisés dans le monde physique
Il y a cette femme dans la quarantaine qui a bâti avec succès sa famille, sa vie professionnelle, son cercle d’amis et sa vie amoureuse qui, une fois que les enfants ont quitté le nid familial, a soudainement senti que sa vie bousculait. Comme si tout à coup elle ne trouvait plus sa place à travers tous ces rôles à lesquels elle s’était associée aux cours de toutes ces années. Ses propres mots sont: « Je me sens tout à coup perdue et éteinte »…. Une grande période de questionnement émerge tout à coup d’elle, des questions qui la déstabilisent dans son petit nid si bien établie depuis toujours telles que: « qui suis-je réellement ? Qu’est-ce que j’aime réellement ? Qu’est-ce que je n’aime pas ? Où sont passés mes projets ? ». Dans cette situation elle se sentira complètement déstabilisée.
Cette femme elle existe en plusieurs copies avec toutes chacunes leurs histoires qui au fond se ressemblent toutes. J’en rencontre à chaque retraite et en consultation privée. Ça fait partie d’un cycle et je les accompagne à établir de nouveaux points de repères pour qu’elles retrouvent leur place là où elles se doivent d’être réellement pour continuer à aller de l’avant avec confiance… Là où elles se doivent d’être ne se résonne pas à partir du mental mais se sent à partir du désir pur et authentique de l’esprit, ta source, ta connexion à tes connaissances intérieures celle qui était dès ta conception avant toutes programmation imposée… là où les idées nouvelles de tes projets doivent prendre vie pour les manifester au monde externe en maintenant l’équilibre de vie qui te garde bien solide dans tous tes plans de vie (physique, mentales, professionnelles, amoureux, familiales…).
Voici un profil parmi tant d’autres que j’ai le privilège d’accompagner à travers mes différents services (retraites, consultations privées, atelier, conférence)… et la beauté à travers les différents profils, c’est de réaliser que nous nous retrouvons toutes dans chacun d’eux.
Linda Harrisson
La Clandestine
info@laclandestine.me
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Quand une relation difficile prend fin avec la mort… un partage qui fait partie de mon processus de deuil xx
Vous avez été plusieurs à me transmettre votre sympathie pour le passage vers l’inconnu de mon père et je vous en remercie… dans un moment comme celui ci la compassion de l’humain vient effectivement alléger la peine de la perte et ce peu importe ce qui a été avant.
Vous êtes aussi plusieurs qui connaissiez la relation que j’avais eu avec mon père toute ma vie…une relation qui ne faisait que créer une blessure par dessus une autre. D’où il y a 2 ans, après multiples années d’essais, de pardon, de nouveaux départs et de rejets…mon coeur avait pris la sage décision, à travers mon processus de me reconstruire, de mettre un terme final à notre relation en mentionnant à mes frères que dorénavant pour moi il était mort.
À travers mon processus de guérison de toutes ces blessures accumulées depuis l’enfance, je sentais malgré tout toujours un sentiment de culpabilité et de peur qui me suivait continuellement à travers mon cheminement de vie. Je savais qu’un jour, il nous quitterait dans la vraie réalité et je n’avais aucune idée de comment je vivrais une fois face à ce fait. Allais-je avoir des regrets ? Allais-je m’effondrer pour encore une fois tomber à plat et devoir recommencer à me reconstruire ? Bref j’en avais aucune idée…mais une chose était certaine c’est que la décision qui en fait…lui même avait prise de me rejeter la dernière fois avait été pardonné et je vivais en paix avec ma décision de l’accepter et de vouloir mettre un terme à ce fameux pattern.
Je n’ai jamais été pour la consultation d’un psychologue et les rares fois où j’ai tenté de consulter vous comprendrez qu’ils me ramenaient toujours à…mon père. Et la vie s’organisait qu’au moment où nous étions pour entrer dans le croustillant…je n’avais plus les sous pour payer le professionnel ou encore le professionnel avait une façon de procéder que dès la première rencontre mon coeur savait que ce n’était pas la bonne approche pour moi.
Il y a 6 semaines la vie a mis un ange professionnel sur mon chemin pour venir appuyer toutes les démarches que j’avais entreprise depuis 4 ans et m’aider à reprendre confiance en moi pour m’assurer de ne plus avoir peur de mettre de la valeur à ce que je livrais professionnellement entre autre. Une psychologue qui me dit entre autre de m’ouvrir un bureau de consultation…haha….moi qui n’est pas de papier en psychologie en rajoutant que j’ai la puissance qu’il faut pour aider plusieurs femmes wow. Des choses que je n’avais jamais entendu de la bouche de ma famille qui en fait n’ont jamais été plus ou moins au courant de ce que je faisais réellement dans la vie. Aucun intérêt ou crainte que j’étale notre vie au grand public mais bon….l’histoire est longue et elle demeurera entre nous.
Toujours est-il que mercredi dernier chez cette dame qui m’accompagne nous avons consacré la séance à mon père. Et je lui disait (car le processus de mon père était déjà entamé depuis un an de par mes propres outils) que je me sentais prête à aller le rencontrer pour une dernière fois, ce que je méditais tous les matins depuis 3 semaines dans une gratitude à cette belle voie qui s’est ouverte devant moi qui mettait fin à un cycle de 4 ans de reconstruction professionnelle et en demandant à ma puissance de me donner le courage nécessaire pour que la boucle se ferme dans les prochaines semaines dans la paix, l’amour et le pardon. Mais dans ma réalité mon coeur, ne cessait de me répéter: « Ce ne sera jamais terminé tant qu’il vivra ».
Et 2 jours plus tard, alors que mon père était très en forme et que je me préparais à aller animer une belle retraite…mon frère m’écrit: « Ton père va mourrir d’ici quelques heures ».
Ma réaction fût douce…peut être que je n’étais pas encore consciente et que je n’y croyais juste pas. En parlant à mon frère je lui demande si mon père a demandé à me voir…et lui de me répondre: « Il a dit de ne pas te déranger »
Et moi de lui répéter: Est-ce qu’il veut me voir…et lui de répondre: Il a dit que oui
J’ai étrangement regardé l’heure et me suis dit que j’avais du temps avant ma retraite. Et j’y suis allé. Vous comprendrez que la petite fille en moi avec tout son système de protection était bien armée et semblait à la limite dure et sans émotion devant tout ce mouvement inattendu. Arrivé auprès de mon père qui venait d’être piqué à la morphine, je lui ai dit:
« Papa je suis là, je te pardonne, je me pardonne, je nous pardonne…tu peux partir en paix dans la lumière »
Je suis demeuré auprès de lui à lui tenir la main pour m’assurer qu’il pouvait ressentir ma présence avant qu’il parte pour partir en paix (merci à mes frères de m’avoir laissé cette place). Et ne sachant pas pour combien de temps il lui restait (entre 1h et 72 heures) je suis partie pour livrer ma retraite en lui chuchotant à l’oreille:
« Papa je dois partir, je te demande pardon et encore une fois je nous pardonne, j’ose te remercier pour être devenue la femme que je suis aujourd’hui et tu sais… il n’est pas trop tard pour remplir le rôle de père que tu n’as pas fait ici d’où tu seras »
Et je suis partie, un peu fragile mais encore bien armée. Une fois à la maison je suis entrée dans ma salle de méditation et j’ai médité pour trouver la force de livrer ma retraite sans culpabilité et de la façon donc je pourrais l’accompagner dans son dernier souffle et ce même si je n’étais pas présente physiquement.
En méditant la lumière se fit…(je ne suis pas une conservatrice de souvenirs en photo) mais en 30 secondes ma force m’a amené dans une boite parmi plusieurs et j’ai trouvé une photo avec mon père qui me tenait dans ses bras et qui semblait pointer vers je ne sais quoi (mauvaise qualité de photo) mais dans ce qui donnait l’effet d’un cercle blanc de lumière. Et c’est ici que je me suis effondrée en larmes pour reconnaitre que ce n’était pas tant l’homme qu’il avait été qui était à la source de multiples souffrances mais plutôt la relation que nous n’arrivions pas à faire fleurir tout au long de nos années de vie. J’ai compris que mon père m’avait déjà aimé mais je n’arrivais pas à voir d’autres images ou souvenirs heureux que cette fameuse photo.
Je suis donc partie à ma retraite avec un cierge, cette fameuse photo que j’ai installé sur mon hôtel (un endroit situé au centre de notre salle de partage, de méditation, de yoga..bref un endroit dans mes retraites que j’appelle « sacré ». J’ai placé le cierge qui représentait mon père dans la lumière, une petite bougie qui représentait la petite fille que j’étais collée sur le cierge, et la fameuse photo. Et chaque fois que je fermais les yeux, je voyais la petite fille de la photo avec des belles lulus (je ne me souvenais plus d’avoir été belle petite) qui tirait mon père par le bras en lui disant….
« Viens papa, viens jouer dans la lumière avec moi » (Mon père trainait beaucoup de noirceur en lui de souffrance de par sa propre histoire de vie.)
Une petite fille souriante qui s’amusait et qui riait avec un papa qui résistait pour jouer. Je ne me rappelais plus avoir eu la chance de m’amuser lorsque j’étais petite.
Bref à travers ma retraite, j’ai crée un espace avec les 14 magnifiques femmes présentes…enveloppante et sécurisante. Et j’ai ainsi livré l’une des plus riche et plus belle retraite jusqu’ici. Car j’ai dit à ces femmes que mon père s’apprêtait à mourir et qu’il n’avait jamais su ce que j’étais et ni ce que je faisais réellement dans le vie et que ce weekend j’en profiterais pour lui montrer.
La nuit de vendredi à samedi je me suis couchée dans ma salle au sol devant mon petit hôtel et j’ai dormi trois heures quand je me suis réveillée en m’étouffant intensément avec ma salive (un gêne que mon père m’a légué dystrophie oculo-pharyngée)… et 5 minutes plus tard mon frère m’écrivait que s’était…terminé.
Je me suis assise devant les chandelles et la fameuse photo et j’ai médité plus fort que jamais la petite fille qui dit à son père vient vers la lumière…et j’ai pleuré, pleuré, pleuré et j’ai laissé couler les blessures, les cicatrices pour avoir accès à plus de souvenirs heureux qui étaient enterrées par de multiples souffrances à partir du jour ou mon père avait quitté la maison…à mes 13 ans…ce jour où j’ai pu enfin m’exprimer librement sans censure imposée…OUF que ça a été raide au début. Ce jour, où mon père a vu sa petite fille soumise prendre son envol…ce jour où notre fameuse relation s’est envenimée avec les années.
J’ai donc continué à livrer ma retraite avec une force inestimable… je me suis dise qu’il était là avec moi, curieux de voir ce que je fais dans la vie. Je sais qu’il ne serait pas en accord avec mon enseignement aux femmes sur le pouvoir d’être puissante…OUF que non car dans le monde de mon père l’homme est maitre et la femme suit sans droit de réplique ce que homme dit. Mais j’ai tout de même osé imaginer qu’il était fière de moi et j’ai même cru l’entendre avec la petite tape dans le dos que je n’avais JAMAIS eu de ma vie de sa part. Imagination ou pas…la résultante fût puissante.
La seconde nuit passée devant l’hôtel couchée sur le sol, je vois tout à coup multiples souvenirs heureux de la petite fille avec son père…combien il m’a aimé toute jeune, combien il a voulu me protéger, combien il a été là pour m’accueillir dans les moments les plus durs de ma vie (avant 25 ans). Je ne dis pas qu’il était magnifique en tant qu’être car son regard envers les femmes allait à l’encontre de mes valeurs de coeur… mais j’avais oublié tout de même qu’il avait tenté de m’aimer d’une manière qu’il avait jamais appris à aimer mais malheureusement cette manière me limitait dans mon espace et me blessait davantage.
Dimanche soir de retour à la maison, je réalise que la vie s’est occupé de mettre fin à un pattern de la façon donc je l’avais souhaité…non pas que j’avais souhaité sa mort (comprenez moi bien je n’ai aucun pouvoir là dessus et je n’ai jamais souhaité cela)… mais le processus de mettre fin au pattern dans la paix, l’amour et le pardon s’est activé et tout cela sans aucun regret de ce qui a été, ni de culpabilité quelconque. Mon coeur m’a toujours bien guidé jusqu’ici et ici et je le remercie de m’avoir laissé ce privilège d’aller lui faire mes adieux pendant ses derniers souffles…maintenant je peux ressentir une immense paix comme jamais je ne l’ai senti de toute ma vie.
Ici maintenant j’ose croire que mon père m’accompagne pour la suite, car il n’y a aucun doute dans mon coeur qu’il m’a aimé toute sa vie mais son ego était plus puissant que tout…Au delà de tout cela mon père m’a transmise ce don de transmettre la lumière, il a été un grand guérisseur dans sa vie…les gens qui ont eu la chance de passer sur sa table peuvent encore en témoigner.
« ton père c’est tu l’INDIEN qui masse et qui fait des miracles » qu’on me disait souvent.
Bien oui c’est mon père. C’est lui qui m’a transmise ma grande passion pour le corps humain, les énergies, le développement personnel, le côté leader, sa magnifique façon d’écrire… mais avec tout cela j’ai aussi pris une partie de sa noirceur en cours de route d’où un jour, j’ai dû cheminer durement vers un processus de détachement de mon père pour cheminer vers la lumière.
Et bien voilà, il est partie, et depuis hier les souvenirs heureux fusent de partout laissant place à une grande lumière en moi qui libère enfin les dernières poussières de noirceur qui étaient demeurées en moi. Une lumière puissante qui vient guérir toutes les vieilles blessures accumulées pendant toutes ces années. Une lumière qui vient agir comme un baume sur les cicatrices du passé qui n’est plus pour laisser la place à ce qu’il m’a légué de bon peu importe le reste.
Le premier livre de mon histoire vient de se terminer ici. Un livre que je m’étais promise d’écrire un jour…en me disant je vais attendre qu’il soit mort. Aujourd’hui, par respect pour lui, je garde ce livre pour moi car je n’ai plus envie de vivre toute cette souffrance.
Aujourd’hui la petite fille part avec le papa qu’elle aimait et qui l’aimait pour écrire un nouveau livre…qui n’aura rien à voir avec le processus des 48 dernières années…mais avec le merveilleux monde des énergies des cycles qui m’a donné tous les outils et la puissance pour passer à travers tout cela et retrouver mon chemin.
Où que tu sois papa….veille sur ta petite fille bien aimée….veille sur nous tous. JE T’AIME et dans ma grande vérité si j’ai tant souffert de notre relation malsaine c’est que je t’ai toujours tellement AIMÉ et l’idée du père que j’aurais voulu que tu sois m’a tellement manqué xxxx
P.S. Mon père était un homme très discret, très secret vous ne le trouverez nul part dans les recherches quelconques…ainsi il part comme il a vécu sans annonce dans les journaux, sans funérailles, sans cérémonie…il est partie et c’est fini…donc voilà merci pour vos messages de sympathies que j’accueille virtuellement ou en personne si vous croisez mon chemin mais cela n’ira pas plus loin pour mon père sur cette terre. Pour ma part , le deuil de notre relation avant été fait au cours de la dernière année, ici maintenant je suis dans le deuil de l’être de coeur qu’il était au delà de toute sa souffrance xxx
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Il était une fois une femme et un refuge…
Il était une fois…
L’histoire parle d’une femme qui après avoir sauté son cycle de jeune fille, à moitié vécue son cycle de mère se retrouve dans la forêt à devoir trouver le refuge…son refuge celui où tout deviendra plus clair.
L’histoire dit que la femme parcourait la forêt sans boussole, ni carte, ni point de repère pour trouver ce refuge donc elle avait entendu parler à travers l’écoute de son coeur, elle errait entre le jour et la nuit guidée par son instinct et son coeur. A quelques reprises cette femme fût prise de fatigue à travers cette longue route à en perdre parfois espoir et à en tomber dans la boue, parfois même devant les yeux de quelques passants qui croisaient son chemin en faisant semblant de ne pas la voir. Normal elle avait tellement l’air confuse, parfois même à en faire peur…qui voudrait se lier à une femme qui marche dans la boue. Mais à travers cette ignorance et cette noirceur profonde, elle trouva la force subtile de se relever et de marcher à nouveau vers la lumière…mais elle marchait toujours « vers » et non « dans » la lumière, ce simple jeu de mot ne faisait pas de sens à l’époque. Il aurait été facile à force d’épuisement de se coucher et de ne plus bouger ou encore de rebrousser chemin d’où elle venait. Mais on dit que cette femme eu le courage de passer à travers ce chemin de boue, de brouillard et de noirceur pour atteindre un jour à nouveau la lumière… pour être accueillie par cette puissance qui la libéra de tout ce fardeau qu’elle avait porté aux cours des ces derniers cycles à travers multiples rôles. Une fois dépouillée de toute la gravité qu’elle portait, elle put percevoir tous ses âmes qui comme elle, avait réussi eux aussi à passer ce mur. Ces âmes de coeur étaient d’une beauté inexplicable, inestimable et combien chaleureux et aimants…sans jugement dans l’accueil de ce qui était maintenant ici peu importe ce qui avait été. Ces âmes lui prirent la main et poursuivirent la route avec cette femme pour la guider vers le refuge, ce refuge qui était aussi le leur. Une fois au refuge ils lavèrent la femme, lui donna des nouveaux vêtements, l’enveloppèrent de leurs bras tendres et aimants pendant qu’elle laissait couler toutes les larmes de son corps, la nourrirent comme une mère materne son enfant et ils la couvrirent de lumière pour la réchauffer… et c’est à cet instant qu’elle comprit pourquoi tout avait été ce qui avait été et qu’elle y vit une vision plus claire d’une suite plus précise sans toutefois savoir comment, où et avec qui elle sera dans le processus à venir car là n’était pas la priorité.
On dit que cette femme croyait savoir, croyait avoir vu et que c’est en demandant pardon à nouveau ici qu’elle comprit qu’elle avait encore beaucoup à voir, à entendre et à connaitre… mais une chose est certaine en ce qui avait trait à sa mission de vie et le don que la vie lui avait fait…plus jamais elle ne permettrait à la peur et le doute de bloquer toute la puissance qu’elle détenait pour honorer cette mission et ce don car à travers ce long processus à travers la forêt aussi confuse, mêlée et difficile à suivre qu’elle pût l’être à ce moment précis tout était trop claire.
On dit que cette femme ne cesse de remercier et de remercier et que depuis de plus en plus d’âmes de coeur se greffent à elle autant dans ses pensées, ses gestes, ses rêves…partout ils sont partout parce que maintenant elle se concentre sur la beauté du monde plutôt que de la laideur de ce monde.
Je vous rassure, cette femme reconnait qu’en vivant sur cette terre, tout comme vous, elle ne pourra jamais être l’abri des malaises, des jugements, de la jalousie, de l’envie, des attaques et davantage si elle se permet d’honorer sa nature sauvage avant tout…mais elle sent que pour avoir le courage de continuer à s’afficher ainsi pour respecter sa mission de vie c’est qu’elle est animée d’une grande force et cette force elle ne se puise nul part autre que dans ce refuge. Par ce constat, lorsqu’elle traversera à nouveau la forêt, la force, le courage et la lumière seront là pour remplacer la peur et le doute…parce que dans la nature des cycles, il y a du mouvement et pour maintenir l’équilibre tu dois te promener continuellement entre ton refuge (ta réalité interne) et le monde externe (tout ce qui vit autour de toi).
On dit que ce long chemin à errer comme une Clandestine laisse maintenant place à divulguer sa propre identité lorsqu’elle sera en mission c’est à dire pour toujours .
Mon nom est Linda Harrisson et je suis cette femme et non je ne suis pas dans une secte ;). Et si vous passez un jour par cette forêt je serai là pour vous donner la main, moi ou un membre de ma famille de coeur….mais surtout ne retournez pas derrière faites confiance, gardez espoir et continuez à aller de l’avant à l’écoute de votre coeur en honorant votre nature sauvage et souvenez vous que vous n’êtes pas seul.
Peace, luv pour des cycles et des cycles….XXXX
info@laclandestine.me
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Se prendre pour acquis jusqu’à en oublier…
Si vous prenez quelques minutes pour faire un survol de tout ce qui s’est passé au cours de votre vie jusqu’à maintenant, êtes vous d’accord pour dire que plusieurs cycles sont passés et que d’autres continuent à se former ou encore vous sentez vous figé dans un cycle avec la crainte d’une « fin » appréhendée sur des mémoires du passées ?
En tant qu’être humain je trouve magnifique d’avoir la chance d’observer la nature et de comprendre qu’elle est un guide pour nous. Si on regarde les cycles chez les animaux, chez les fleurs, des étoiles, la lune, le soleil, les marées….peux t’on dire que tout a un cycle et que rien n’a réellement de fin ?
C’est lorsque l’on est totalement déconnecté que l’on se perd à travers notre propre cycle dans l’incompréhension de ce qui est à vouloir trop devenir ou retenir ce quelque chose d’autre qui nous identifie depuis très longtemps…l’IMAGE.
Une certaine réalité de de notre société, c’est que on se laisse parfois entrainer par la ‘SPIN’ des autres et c’est en se comparant aux autres que l’on croit avancer….et c’est dans ces moments là que nous nous exténuons et nous décourageons à vouloir suivre un cycle qui ne nous appartient juste pas.
Ça prend de la force et du courage mais aussi de la présence pour ne pas se comparer aux autres et ne pas se laisser affecter par le rythme collectif car on n’est pas sans ressentir les énergies des autres autour de nous. Pour ma part je réalise que c’est lorsque je prends le moindrement la vie comme ‘acquise’ que je me sens désenligné dans ces « cycles » qui je sais ne pas m’appartenir, je redeviens irritée, insatisfaite, en manque de créativité et vlan….je viens d’ouvrir la porte à mon mental destructeur.
Parfois j’ai l’impression que l’on ne cessera jamais de se battre pour rester là où c’est bon….et après coup je me dis « mais qu’est-ce que je n’ai pas compris encore ? » Car maintenant à travers mon évolution je fais confiance à la vie, celle qui coule en moi pour me guider lorsque je semble m’égarer. Il n’y a rien à combattre ou à fuir juste à accueillir ce qui est même si inconfortable.
Assise à faire le survol des sensations de mon corps, mon esprit et mon cœur j’ai compris que la vie me disait tout simplement de ne pas la négliger avec tout son sens. Elle ne me disait pas qu’elle était dépendante affective mais plutôt qu’elle voulait juste s’assurer que je prenne le temps chaque jour et chaque matin de prendre des nouvelles et de m’assurer que tout circule pour ainsi maintenir une bonne relation avec elle (à commencer par moi même) je m’assurais de rester plus éveillée et plus alerte (comme je le suis lorsque je lui donne de la présence) en tout temps et par conséquent lorsqu’un ajustement ou ménage se fait sentir il sera plus facile et léger de le faire. selon les guidances de la sagesse de mon corps/coeur, au fur et à mesure que d’attendre d’avoir accumulé plusieurs jours, mois ou même année avant de le faire.
Tout ça on le sait déjà… la partie de l’application est accessible mais à travers notre société la partie du maintien, elle, est beaucoup moins évidente. On a tellement tendance à le faire lorsque tout va mal et par la suite lorsque l’on sent que l’on est sur notre « X », on se laisse bercer là-dedans ou peut être même par moment on se laisse aller…jusqu’à ce que la vie pour nous faire évoluer nous présente un autre défi. Et c’est lorsque l’on comprend que la vie est un cycle sans fin que les mots « mort » et « naissance » prennent un tout autre sens.
Les cycles de la vie sont là pour nous guider mais encore faut il les respecter, se respecter.
J’entends certaines voix s’écrier… oui mais la compassion elle ? les autres…il n’y a pas que nous j’ai des enfants…un parent malade… et la liste de gens qui ont besoin autour de nous est immense. Mais qui a dit que pour accéder au bonheur ou être apprécié ou accepté il fallait se négliger à travers le don de soi. L’amour avec détachement, la compassion ne disent pas que pour donner il faut s’oublier bien au contraire. Comment un adapteur non rechargé peut il transmettre l’énergie nécessaire à un autre appareil… c’est une transmission d’énergie entre autre (très vulgarisé mais c’est quand même ça)…comment les graines semées en terre peuvent donner vie à des fruits, légumes, fleurs si elles ne se nourissent pas du soleil, d’eau… et comment une mère peut elle mettre un enfant au monde si elle se laisse mourir ?
Pour pouvoir donner aux autres il faut commencer par accepter de recevoir soi même. Ne pas donner pour être reconnu à quelque part mais juste donner et recevoir tout autant. Aimer et pardonner tout autant… bouger et dormir tout autant…s’écouter et écouter tout autant…dire non et dire oui tout autant…et surtout comprendre que nous sommes UN avec tout ce qui est ne veut pas dire que l’on doit s’approprier du mal qui vit autour de nous, ni s’appitoyer sur notre sort lorsqu’il est entré en nous. La vie est un cycle tout est un cycle…Commencons par être la priorité à travers ces cycles non pas esthétiquement mais en présence réelle envers soi même et vous verrez que la compassion et le don de soi seront encore plus enrichissants qu’ils ne l’ont jamais été.
Tout comme dans une relation amoureuse….lorsque l’on se prend pour acquis on reste pris dans la spin de la routine et la routine hyprocritement nous dépouille de toutes les belles possibilités qui émergent de notre être donc notre authenticité, car dans la routine ce n’est pas que notre ÊTRE qui s’éteint c’est toute cette énergie créatrice qui émerge de l’être et plus encore de l’univers car un jour tu as décidé de fermer les portes pour ne plus recevoir….et ainsi t’éteindre.
Peace, luv and…BE PRESENT xx
Linda Harrisson
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Célébrer ta nouvelle façon d’intégrer l’action dans ta vie…
Et oui, c’est ici que j’en suis aujourd’hui à célébrer sans flafla le constat non pas du chemin parcouru en facteur temps mais plutôt par le constat que le cœur a pris sa place réelle… celle d’avoir repris le contrôle de mon être et par conséquent des actions posées par mon mental. Je vous explique du mieux que je peux…
Ce printemps le cycle est à l’action au rythme qui se concilie avec les autres cycles. Hier, pendant ma pause diner j’ai fait un retour au jogging, retour qui je l’avoue (sans ironie) m’a fait un effet d’angoisse passager, et oui angoisse. Dans les cycles passés avant ma quarantaine et ce durant toute ma vie, j’ai été en quelque sorte malade, on pourrait dire mentalement puisque lorsque le mental a pris le contrôle de ton être c’est qu’il n’est pas en bonne état. Ma maladie tournait à la perfection de tout ce que je faisais pour bien paraître. Vous comprendrez que dès mon jeune âge le sport fût une toxicomanie pour moi, toujours plus, plus plus entre 25 et 35 heures d’entrainement par semaine en plus de compter tout ce que je mangeais et ce dès 16 ans jusqu’à environ 44 ans. Bref l’histoire est longue.
Progressivement au cours des 4 dernières années, instinctivement pour me sauver j’ai décidé d’entrainer mon esprit pour libérer mon mental de toute cette lourdeur toxique qui s’était intégré dans les profondeurs de mon être. Vous comprendrez que j’ai coupé progressivement le sport de performance car je devais respecter mon corps qui non pas blessé physiquement mais épuisé à travers tous les autres rôles que j’ai porté (maman, femme d’affaires, entraineur et femme de…)….l’histoire est longue.
Dans le cheminement de mes 4 dernières années, mon marathon de l’esprit est devenu aussi un extrême…le cœur tellement GRAND que j’ai aussi beaucoup perdu à travers cela. Le pont vers le mental était long et je devenais de plus en plus lâche mentalement pour le reconstruire.
Dans mon début de 5e année ou plutôt je dirais un nouveau cycle de 4 ans…j’ai lancé clairement la demande de reconcilier mes 2 mondes, le physique et le spirituel ou encore le coeur et le mental, action et lâcher prise…à un certain moment j’ai cru que je reculais mais tout le chemin parcouru me portait subtilement vers ce que j’ai toujours désiré au plus profond de moi…la conciliation réelle d’une puissance douce d’accueillir la gravité de la vie avec légèreté.
Donc hier le soleil est bon et je ressens un envie de sortir pour un petit jogging comme à tous les printemps mais dans un tout autre rythme que par mon passé ou le cycle était à me construire pour me faire une place dans le monde externe… Je cours sans facteur chrono, distance et balance pour la première fois de MA VIE ENTIÈRE, et croyez-moi j’en ai couru des distances, des heures et des calories. De par mon passé, aussitôt il y aurait eu cette mémoire du corps qui m’aurait forcé à y retourner aujourd’hui pour multiples raisons qui je me rends compte n’ont plus aucune importance pour moi maintenant. Aujourd’hui, mon coeur me guide pour aller prendre ma pause diner en marchant tout en douceur dans le bois pour me lier avec les énergies puissantes de la nature … à 48 ans le cycle est maintenant à l’accueil de l’être sans facteur physique… les chiffres n’existent juste plus (ou presque), le rythme ralenti pour permettre l’observation qui intègre les connaissances de l’intelligence de vie, celle qui part du cœur et qui contrôle le mental vers la transition du cycle de la sagesse. Bref l’histoire est beaucoup plus longue que l’aspect sportif qui est juste la surface de tout ce que cela pouvait enfouir pour ne pas dire…fuir.
Force d’admettre que l’étude, l’exploration et l’enseignement des cycles (hormonaux, générationnels et de la nature) m’ont amené à l’accueil, la gratitude et à la célébration de tout ce qui a été pour me permettre d’être ce que je suis et aller de l’avant de plus en plus LIBRE d’être TOUT ce que j’ai besoin d’être.
Sentiment d’accomplissement non pas d’une fin mais d’un grand pas qui me propulse sans performance vers la transition de la suite que l’on me chucotte déjà tout en douceur à l’oreille.
Et bien voilà mon cœur avait envie de partager à qui veut l’entendre et peut être en être inspiré pour intégrer un souffle à la fois, un pas à la fois et un cycle à la fois…tout comme la femme arbre solide à travers ces racines et dans la souplesse de perdre ses feuilles sans en affecter sa source.
Peace, LUV et GRATITUDE à l’harmonie de tout ça et juste ça donc vous qui faites partie de cette vie xxxx
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J’ai été de celles là, aujourd’hui je suis et demain qui sait réellement…
Il y a 2 semaine dans l’une de mes retraites j’ai eu le privilège de rencontrer 16 femmes merveilleuses comme dans toutes les retraites et tous avec des histoires magnifiques comme toujours, pas de meilleurs histoires que d’autres mais que des histoires qui ont besoin d’être dites et entendues…
A travers mon cycle actuel et le chemin parcouru de la dernière année versus où j’en suis, deux femmes ont toutefois été assurément mise sur mon chemin pour faire une liaison avec ce petit quelque chose qui manquait ici maintenant pour poursuivre ma merveilleuse mission de transmettre sans censure.
Ces 2 femmes ont en fait perdues chacune leur fille d’un suicide suite à une grande soif de réussite et de paraître pour être entre autre, respectées dans leur milieu… Ce qui m’a particulièrement touché davantage c’est que l’une d’entre elle a littéralement dit : « nous vivons dans une société ou la dépression est sujet tabou et ou le système de santé ne priorise pas la santé et ceci doit cesser»…ces 2 femmes qui ont décidé de mettre fin à leur jour étaient en fait des médecins. Pouvez vous vous imaginer aller voir votre médecin pour lui parler de votre état sombre et savoir qu’elle est elle même en dépression ? Et bien moi je l’ai déjà vécu, elle n’avait pas besoin de me le dire de par mon métier de thérapeute c’était visible à l’œil nu, mais pour moi elle n’était pas mauvais médecin pour autant, mais force d’admettre que j’espérais qu’elle agisse avant qu’il soit trop tard…ce qu’à mon grand bonheur elle a eu la conscience de faire pas longtemps après. Malheureusement majorité des gens voient les gens qui ont comme mission d’aider les autres de quelques façons que ce soit, comme des gens invincibles et aussitôt qu’ils montrent un moment de « fatigue » ou « perte de jouissance de vie » ils les jugent sur la place publique ou les abandonnent comme si tout à coup ils avaient la peste.
J’entends cette maman dire ma fille était pleine de vie et de projets jusqu’à ce qu’elle entre dans la pratique… et que la fameuse phrase populaire devienne chose courante : « je n’ai pas le temps », « un jour j’irai », « c’est juste un coup à donner »…
Et j’entends l’autre maman à travers son témoignage lors du partage dire à toutes les autres jeunes femmes :
« A 60 ans il a fallu que je perdre ma fille pour comprendre l’importance capitale de prendre du temps pour moi et il ne me reste pas autant de temps que vous…vous avez encore toute la vie devant vous, arrêtez de vous mettre à la fin de votre liste de priorités et permettez vous des espaces pour vous tant que vous le pourrez » et j’ajouterais…enlevé vous cette pression de vouloir plaire à tous, à votre communauté, votre milieu de travail, votre famille…personne ne devrait vous forcer à renier votre source.
J’ai échangé avec l’une d’entre elle sur mes tentatives passées en lui mentionnant que j’avais osé m’exprimer ouvertement entre autre l’été dernier sur mon état sombre afin de trouver de l’aide mais davantage éveiller d’autres âmes perdues comme moi… à travers cette vérité affichée, j’ai perdu tellement de gens autour de moi et de clientes que j’avais jadis aidé à passer à travers leur phase sombre… qui tout à coup se voyaient déçues de voir leur « thérapeute » échouée. Comme si tout à coup je devenais une « imposteur ». Moi qui a toujours parlé le cœur grand ouvert à travers mes partages. Je sais je sais ça dérange…force d’admettre que c’est pas la meilleure façon pour se faire des amis ;).
Et ces 2 mamans de me dire de continuer à dire tout haut ce qui a été ma vérité car c’est ainsi que l’on aidera d’autres femmes et hommes à s’exprimer haut et fort sans avoir honte. Et que l’on évitera d’autres pertes de gens que l’on aime.
Donc en hommage à ces 2 mamans et leurs filles et tous les autres personnes qui ont perdu un être cher, car ils n’ont pas osé demandé et en hommage à toute celles qui se battent pour paraître aux yeux de la société en reniant leurs limites et leur source…j’ose davantage….
J’ai été de celles qui :
– N’avait que comme focus la réussite et le succès sous toutes ses formes
– Qui ne prenait pas de congé de maternité car en affaires on a pas de temps à perdre
– Ne se permettait pas des périodes de repos ou de larmes car tout ça c’était pour les FAIBLES
– Ne dormait qu’entre 3 à 5 heures par nuit car j’étais une machine et fière de l’être
– Passait son temps à faire semblant dans le monde externe d’être parfaite et devenait un monstre à la maison avec mes enfants et mon mari…je vivais dans la honte de l’imposteur
– m’anestésiait en developpant plusieurs toxicomanies pour ne pas voir ma réalité lors de périodes plus intenses avec de l’alcool, des dépenses matérieles inutiles, par le travail , l’entrainement excessif….
Et plus encore….la liste est immensément longue….
J’ai été de celles qui se fesaient croire qu’elle était heureuse car j’avais tout pour l’être : Matériellement, physiquement, profesionnellement et familial…. Ne laissant aucune place à celle qu’elle était réellement.
« Comme ce genre de photo que tu exposes et qui donne envie aux autres de devenir…plutôt que de se laisser être. Et oui tout semblait donc bien parfait sur cette image de paraître, qui pouvait savoir ce qui se passait réellement dans ma tête 😉 »
Et un jour les fils se touchent à force d’accumulation, le physique te parle avant par marque d’irritation, fatigue, manque de concentration et puis perte de contrôle de ta tête comme si tu perdais d’un seul coup tous tes points de repères… on te traite de folle, de dépressive, de bipolaire, de double personnalité, de faible…alors que tu as toujours été celle donc une grande majorité voulait ressembler.
Et c’est lorsque tu vois que l’une de tes filles a suivi ton modèle pour devenir comme toi et que dès son adolescence elle se tape des crises d’angoisse en te disant qu’elle veut être comme toi, que tu réalise l’ampleur de tes dégâts…il ne s’agit plus que de toi mais de ceux qui t’entourent. Malgré cette claque qui t’éveille, le mental est malade et les autres tu finis par t’en foutre…car tu te dis justement que tu ne peux pas leur faire vivre ta souffrancem tu ne VEUX PAS leur faire vivre ta souffrance et qu’ils seront assurément mieux sans ta lourdeur.
Et puis il y a ce jour où tu t’es relevé et tu es en reconstruction dans ton monde physique suite à multiples pertes et tu te sens plus forte que jamais auparavant à travers ta vulnérabilité, plus riche à travers ta pauvreté, plus solide à travers ta souplesse…et tu veux le crier à tous et chacun…tu as la recette… et puis la jalousie, le jugement des autres qui ont honte de leur propre souffrance te rejettent. Tu te retrouve comme entre deux mondes. Tu dois rester solide et tu continue à croire en tes rêves car tu as espoir et tu sais que tu es à la bonne place, du moins ton cœur plein de cicatrices le sais.
Et il y a ce jour où tu en veux à ceux qui sont rendus sur les grandes scènes pour crier haut et fort que tu peux être heureux et sourire chaque jour et qui sont aux yeux du grand public des modèles parfaits. Ce sont entre autre eux qui incitent les gens à s’éloigner des gens qui ont besoin d’aide car ils peuvent devenir toxiques…et ainsi les gens ne savent plus faire la différence entre cette personne qui a réellement besoin et celle qui est toxique, celle qui s’exprime versus celle qui se victimise.
Et puis il y a ce jour où tu ose demander…au risque de te faire rejeter encore et encore et c’est en effet ce qui arrive, mais il y a aussi ce même jour où la vie te présente d’autres âmes de cœur qui sont à ce moment là les personnes qu’il te faut pour ce chemin que tu as cru prendre seul.
Certains sont passés à côté du trou où je suis tombé en ignorant mes cris car probable qu’ils entendaient l’écho des leurs qu’ils se refusaient à entendre….et d’autres se sont arrêtés et m’ont tendu la main avec un regard non pas de pitié mais de compassion.
« Photo de cet époque pas très lointaine, où mon mental avais prit le contrôle pour arrêter de vivre, ça a commencé par ne pas manger pendant des jours…j’ai perdu 15 livres en moins de 13 jours. c’est plusieurs mois plus tard que j’ai réalisé que l’intelligence de vie avait fait son travail dans la conscience pour que sans avoir à demander de l’aide de vive voix les gens pourraient VOIR qu’il y avaient quelque chose qui n’allait pas…mais vous savez quoi au bout du compte on me disait que j’étais…belle. Et moi j’avais juste envie de crier…NON NON NON je ne vais pas bien….can’t you see it… bref d’autres l’auront vu »
OUI à 3 reprises dans ma vie, j’ai voulu abandonner, ma lettre était prête, le mental avait littéralement brisé le pont qui le liait à mon cœur et la seule possibilité qu’il me restait était d’appeler à l’aide ou de passer à l’acte. J’ai passé à l’acte une fois à 22 ans mais la mort ne me voulait pas, du moins pas sous cette forme, on m’a trouvé juste à temps.
Oui j’ai lontemps pensé que j’étais FOLLE, BIPOLAIRE, MALADE MENTALE…et certains le croient encore depuis que pour ma part je me sens enfin humaine et en connexion avec ma source comme jamais…j’ai enfin compris que chez la femme on a des cycles et que chaque période du cycle détient ses énergies et que c’est en les respectant que l’on apprend à s’accepter et à vivre sans censure. Mesdames nous ne sommes pas fait pour être « équanime » ici sur cette terre. Nous avons des hormones et des cycles. Les entendre et les honorer c’est se respecter, les ignorer c’est renier son essence et par le fait même sans essence nous ne sommes juste rien….
J’aurais aimé faire ce texte sur une page et je pourrais aussi faire un livre avec ce seul sujet…beaucoup top long à déplorer.
Je suis Linda Harrisson une femme qui a eu, qui a et qui aura encore ses hauts et ses bas….ici maintenant je vais bien pour ne pas dire de mieux en mieux car l’expérience me donne de plus en plus d’outils, mais malgré tout aujourd’hui je sais que personne n’est à l’abri de chopper un énorme virus au niveau du mental que j’appellerai ici la « dépression », ni même moi malgré multiples outils, si je laisse le mental à nouveau prendre le contrôle de mon coeur, de ma source, de mon être, mon âme.
Je remercie ces femmes courageuses qui avaient un sourire et une joie de vivre éblouissante d’avoir été mise sur mon chemin pour me partager leurs histoires sur le suicide de leur fille…certains auraient ressentis un malaise de parler de leurs tentatives mais ces deux femmes m’ont donné le courage et plus encore m’ont fortement encourager de continuer à partager mes histoires car au bout du compte dans le partage, elles se terminent toujours magnifiquement bien.
Peace, luv et la maladie mentale n’a pas de statut xxx
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Rétrospective d’une année remplie d’erreurs pour laisser place aux réponses qui semblaient sans réponse
Combien de temps pour compléter une transformation ? La réponse et les croyances sont propre à chacun mais pour moi 2017 était l’année qui venait mettre un terme à un cycle de 4 ans…le chiffre 4 étant le chiffre cyclique de la nature (saison, lune, mensuel, hormonale, directions, cycle de la vie…) bref un chiffre qui reflète un espace temps complet et entier pour expérimenter, concrétiser, intégrer, transmettre sagement… et entrer dans la danse des cycles tout au long de notre vie. Mais naturellement pour vivre ces cycles encore faut s’ouvrir aux lots de changements que la vie nous apporte tout au long de notre vie.
Pour ma part, ce cycle a débuté il y a 4 ans par un divorce après 18 ans de vie commune avec le père de mes 3 enfants…expérience d’un deuil familial après avoir vécu celui de mes parents. Pour poursuivre dans l’année qui suivit par un échec au plan professionnel qui laissa tout ce que j’ai construit au cours des 30 dernières années se dissiper tel un incendie qui ravage tout sur son passage, me laissant sur le trottoir sans aucune ressource (peu importe ce que les gens pensaient, je suis la seule à savoir la vérité). Plus aucun point de repère puisque lorsque tu perds ton statut social, tu perds aussi très souvent ton « supposé » cercle d’amis. Famille brisée, vie professionnelle brisée, amitiés brisés, santé pas très forte me laissant seule avec moi même. Les 2 années qui suivront furent magiques dans la reconstruction et la grande découverte des forces magnifiques que je portais en moi au-delà de tout ce que je possédais jadis… Les mots « force » « pouvoir » et « vulnérabilité » ici prendront un tout autre sens qui viendra changer ma vie du tout au tout.
A la fin 2016, j’ai acquis tellement de connaissances, parfois même venus de je ne sais où, que ma connexion avec mon âme est tellement puissante qu’il en ressort parfois des connaissances qui me semblent litterallement venir d’ailleurs, force d’admettre que c’était parfois époeurant et que je garderai plusieurs manifestations pour moi. Alors je pense en moi … Enfin tout ça est derrière moi, maintenant que j’ai reconstruit l’être, 2017 sera une année magnifique où je laisserai place à la reconstruction physique (matérielle). En 2017 je clame et je cris haut et fort que j’accueille enfin l’abondance financière, je brise les vœux possibles d’une vie passée, de pauvreté…je me sens solide en tant qu’être pour repartir avec plus de force dans le monde physique puisque les 3 années précédentes, j’ai nourri mon côté sauvage pour pouvoir accéder à mon âme…ce qui était nécéssaire et parfait pour moi.
Avez-vous déjà entendu cette citation ? « La vie te donnera ce donc tu as besoin plutôt que ce que tu veux ». Et bien pour ma part, c’est en 2017 que j’ai dû intégrer cette merveilleuse citation.
En 2017 dans la volonté de ré-accéder au monde physique, la vie s’est occupée de mettre tout ce qu’il fallait sur mon chemin pour défaire les plans que je m’étais clairement établis pour l’année. En fait elle me disait que dans cette attitude que j’avais à vouloir contrôler, j’abandonnais l’être que j’étais réellement. Cette âme sauvage que je porte en moi, c’est mon âme, c’est moi et le chemin que je prenais en 2017, rejettais celle que j’étais réellement et ceci avec la participation inconsciente et bienveillante de plusieurs fréquentations autour de moi.
Bref l’histoire est longue…multiples aventures, expériences, essais et je dirais avec que des erreurs comme résultats…des erreurs qui toutefois m’apprenaient davantage et qui me donnait l’occasion de saisir davantage la vérité, ma vérité, ma voie.
Et bien voilà, pour ceux qui m’ont suivi il y a eu une épisode plutôt sombre et j’ose dire très sombre. Cet épisode m’aura permis de mettre encore plus de lumière sur des choses encore plus essentielles à la vie donc l’amour et l’amitié. Déception qui se transforme en révélation, encore une fois la lumière l’emportera sur la noirceur et les connaissances continuent à s’accumuler.
La fin d’année se termine avec l’opportunité à saisir… en 2017 j’ai décidé d’établir des plans alors que j’ai toujours été une fille qui file au gré du vent et qui se laisse porter par son instinct, et ce même du temps que ma vie était axée sur le monde physique. Jamais de plan de cours, de plan de retraite, de « to do list »….. et malgré tout ça, j’avais énormément du succès dans ce que je « fesais ».
Bref, je termine l’année avec une offre parfaite de 6 semaines à faire un emploi qui me replongeait dans l’humilité car force d’admettre qu’à travers ce passage l’EGO avait reprit énormément de place…oui à vouloir tout prévoir tu ne laisse pas de place à l’être, c’est très souvent l’égo qui gère tout. Un emploi où, moi je sais (l’ego), que j’ai les connaissances pour faire beaucoup plus que ça. Je l’accepte… après tout c’est que 6 semaines et j’ai grandement besoin de sous. Et bien voilà que cette emploi me donnera les réponses au « pourquoi » j’ai vécu tant de « merde » en 2017 après avoir si longuement travaillé sur mon être, mon âme et l’AMOUR….
Au niveau spirituel : Humilité, gratitude, accomplissement et reconnexion avec l’essentiel (l’âme plutôt que l’ego) et (le coeur plutôt que le mental) renaitront à travers ces 6 semaines et au niveau physique reconnexion avec la société à travers ces rôles et expériences de greffer le mot plaisir et reconnaisances à travers un emploi qui à priori nous semble parfois moins agréable. Et à la finale, réponse que je ne suis pas fait pour avoir des plans obligés, tels que des horaires fixes et une routine bien établie.
Je suis une femme sauvage et d’action…j’aime les défis mais ils doivent correspondent à mes valeurs. Cela ne m’empêche pas de m’ouvrir et de respecter la différence des valeurs des autres, bien au contraire c’est en les observant qu’elles me permettent d’avancer et d’évoluer. De savoir ce que je n’aime pas, ce que je ne veux pas…en fait ce donc j’ai RÉELLEMENT BESOIN à cette vie que je veux vivre pleinement et sans vérité cachée, sans jugement et sans attente.
En 2017 j’ai laissé l’ego prendre trop de place… Je me suis surprise à nouveau à me museler dans la peur d’être jugé, j’ai tenté de faire au lieu d’être et cela a failli littéralement tué la femme sauvage en moi, mon âme… eh oui, je l’admet en 2017 j’ai voulu mourir, trop fatiguée à vouloir transmettre du coeur le langage de la liberté d’être accessible à tous, et souvent rejeté par la peur de plusieurs d’être jugé sur la place publique. EN fait ce n’est pas mon être qui voulait mourir mais plutôt mon ego qui devait se taire. Ma philosophie à moi me disant que nous sommes fait pour créer du nouveau à chaque jour qu’il nous est offert dans la liberté totale d’être…plutôt que de vivre dans la peur et le tourment de ne pas être à la hauteur.
En 2018 j’ai compris que je pouvais concilier tout cela dans le respect de ce que je suis. Que je peux équilibrer les pôles pour toucher à tout ce que je veux car dans la connexion du cœur ce que tu veux devient ce donc tu as besoin…et ça je l’ai ententu lorsque j’ai arrêté de demandé aux autres ce qu’ils en pensaient et que je me suis reconnecté à mon instinct, mon intuition au risque de faire des erreurs, car aujourd’hui je sais qu’elles sont à la source de connaissances.
Et bien voilà pleins de beaux défis à venir, certains donc je connais et d’autres non mais en 2018 j’ai aussi appris à patienter et attendre le bon moment avant de crier haut et fort les échanges intimes que j’ai avec mon cœur ;).
L’histoire est plus longue que ça… car il y a eu un passé, un présent et il y aura un futur….mais je fais confiance à la vie pour qu’un jour elle me permette de rassembler tout cela pour partager ma mission de vie tout à fait naturellement et de plus en plus fluidement sans avoir à forcer quoi que ce soit dans la reconnaissance des trésors de mon coeur que je partage à qui veut l’entendre ou plutôt qui a besoin de l’entendre.
PEACE, LUV et GRATITUDE à tout ceux qui sont passé, qui sont et qui passeront sur ma route…malgré nos différences et nos opinions nous ne formons qu’un…LUV LUV LUV xxx
Linda Harrisson – La Clandestine
(et dire que j’ai voulu faire mourir « La Clandestine » croyant qu’elle était responsable de tout ce mouvement de destruction autour de moi ;)… La Clandestine demeure une inspiration pour Linda Harrisson et Linda Harrisson une inspiration pour La Clandestine, les 2 ne font qu’un ici maintenant.
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