Happy birthday à moi et à vous tous…
Happy birthday à la femme que j’aime et que je tenterai (car pas toujours facile) d’aimer jusqu’à mon dernier souffle….
Aujourd’hui c’est mon anniversaire….et oui 25, 35,45 je ne sais plus trop…j’ai arrêter de compter depuis que j’ai appris à m’aimer et après tout je suis une clandestine 😉
Bien sûr mon corps, ma peau, mes cheveux bref tout ce qui se voit en surface donne certains indices de la décennie dans laquelle je me trouve mais ce qui se sent tout au fond de moi est tout simplement de plus en plus merveilleux à chaque année que j’accumule, me laissant croire parfois que je suis retourné en enfance pour enfin vivre avec une certaine insouciance et permettre le flow, la source qui coule en moi peu importe le regard d’autrui.
J’ai souvent pensé que la sagesse était d’être équilibré sur tous les aspects de notre vie ou plutôt que ce statut était réservé qu’à ces gens éloignées qui passent leur journée à méditer ou encore à consacrer leur vie pour trouver une réponse à une question que tout le monde se pose, bref un statut qui était pour moi inatteignable…mais aujourd’hui je comprend que la sagesse (du moins pour moi) s’acquiert avec le vécu. L’accumulation d’expériences combinant un mélange de souffrances et de joies, de rires et de pleures, de disputes et de pardon, de haine et d’amour, de périodes d’efforts et de lâcher prise… À savourer l’instant de chaque souffle en étant conscient de la vie qui nous a été donné et qui coule toujours en nous, de vivre en pleine conscience en accueillant à bras ouverts autant les succès que les échecs car c’est en goûtant à chacun d’eux que tu chemine sur le parcours que tu as choisi. ET oui le parcours que tu as choisi, car dans la vie on a tous le choix….le choix de vivre ou de survivre et moi j’ai choisi de m’aimer assez pour mieux vivre.
Aujourd’hui c’est mon anniversaire et pour la première fois de ma vie je n’ai pas d’attente de qui que ce soit, force d’admettre que j’en ai toujours eu de par les années passées. Et pour la première fois en ?? (j’ai oublié le nombre d’années) je me sens heureuse sans surprise, sans cadeau, sans party quelconque mais simplement heureuse du chemin que j’ai parcouru pour enfin comprendre que la journée de ma fête je peux regarder derrière moi et voir tout ce que a été fait sans aucune honte et surtout regarder la femme que je suis devenue avec mes qualités et mes défauts et ainsi continuer à accumuler les années et les recevoir comme le plus beau des cadeaux à chaque matin que le jour se lève.
Je vous souhaite à tous de vous aimer juste assez pour savourez vos anniversaires à venir comme si c’était votre dernière chandelle en accueillant, appréciant et remerciant la personne que vous êtes peu importe où vous êtes rendu sur le parcours de votre vie, je vous souhaite de vous aimer assez pour tout simplement permettre l’être réel que vous êtes.
Après tout le plus cadeau qui puisse nous être offert n’est-ce pas le SOUFFLE, source de vie….
Sans jugement, sans critique…
Peace, luv and happy birthday pour tous les anniversaires oubliés, négligés ou à venir….
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Quand la vie te teste et que l’inspiration s’endort…
Aujourd’hui je me suis réveillé pour aller donner mon magnifique cours de yoga…. Le cours de la semaine où je me sens le plus inspiré (aucun favoritisme c’est juste…comme ça).
Il m’est arrivé parfois de manquer d’inspiration mais une fois sur place en contact avec mes yogis telle une lumière intense, comme si j’entrais carrément en transe je ressens cet éveil spirituel qui me guide tout au long de la séance, qui me remplit d’une énergie tellement vive que je partage à tous afin de poursuivre ma journée avec un énorme sensation de « BONHEUR ».
Aujourd’hui bien honnêtement je n’ai aucunement ressenti cet éveil. Une certaine crainte s’est emparée de moi pendant quelques secondes, comme un petit stress de « première fois », comme une pression de ne pas pouvoir livrer la marchandise et décevoir toutes ces merveilleuses personnes qui sont devant moi qui sortiraient de mon cours très déçues et propageraient la nouvelle à tous comme de quoi que je ne suis plus bonne et dès lors je devrais me rediriger ailleurs et……AIE AIE AIE mon superbe mini moi, on se calme… il en manquait peu pour que je te laisse gâcher ma journée…espèce d’EGO qui cherche en tout temps à me propulser hors du moment présent et me faire croire à tout prix toutes sortes d’histoires qui me dépouilleraient d’un seul coup de toutes ces belles connaissances et aptitudes accumulées aux cours des dernières années tout ça parce que j’aurais porté mon attention à tes histoires plutôt qu’à tout ce beau monde qui étaient devant moi dans l’instant du moment présent.
Ah ah ah je crois que tu sais de plus en plus que j’en ai vu d’autres. Oh que non mini moi je suis désolé (pas vraiment) de devoir te dire de rebrousser chemin et que tu n’es pas le bienvenue ici, ici maintenant je me donne le droit de ne pas être inspirée ce matin, j’accueille cet état de « lâche », état que je n’aurais jamais permis il n’y a pas trop longtemps surtout lorsqu’il fait beau dehors 😉 et alors je laisse couler mon essence qui a juste envie de lâcher prise et ce, sans aucune culpabilité.
Et ainsi je donne mon cours avec toute mon authenticité, je ne tente pas d’être une autre ou une copie de ce que je serais lorsque je suis inspirée, non je me permets simplement d’explorer l’être réel que je suis en cet instant même et surtout d’être humaine en laissant cet être magnifique que je suis (et vous l’êtes aussi) guider la séance hors de toute objectif de performance.
A la finale en ayant respecté mon état du moment sans aucune culpabilité j’ai surtout évité de faire subir une journée sombre à tous ceux qui m’entourent.
Ces temps-ci (et oui encore….) admettons que la vie ne me lâche pas trop trop avec l’exploration d’expériences intenses, tellement que je comprends maintenant que je dois accepter les journées où l’énergie est moins présente sans toutefois perdre le point de destination que je me suis fixé. La route semble encore parsemée d’embûches mais tant que je l’accepte je sens tout de même que j’y arriverai mais avec juste un peu plus de temps que je ne l’aurais fait auparavant. Si je ne suis pas sur le bon chemin je sais aussi que de par la manifestation de maux physiques de toutes sortes mon corps et mon coeur me le feront sentir assez rapidement ainsi j’accueillerai ces signes et changerai tout simplement de route. Il m’arrive souvent de me sentir comme dans un labyrinthe en me heurtant continuellement à des murs en cherchant désespérément la sortie. Lors de ces moments j’aime me rappeler l’enfant en moi qui riaient aux éclats chaque fois qu’elle se heurtait à un mur dans les labyrinthes de expo Québec et qu’à la finale elle trouvait toujours la sortie avec un grand sentiment de fierté ☺
Ces temps-ci j’ai croisé plusieurs personnes qui vivent des périodes plus sombres, à vous tous je dis : ne laissez pas l’ego vous propulser hors de vos vérités. Facile à dire mais pas facile à appliquer mais avec de la pratique croyez moi c’est possible. Je ne dis pas que ça deviendra magique et que tout sera réglé autour de vous en claquant des doigts mais simplement qu’en acceptant la douleur associée (la vérité) à la situation dans laquelle vous êtes vous libérerez une énorme couche de tensions (de maux physiques) pour laisser place aux sensations (sentiment de colère, peur, abandon…), aux cicatrices (émotions, tristesse, haine… ) pour retrouver votre espace vitale et atteindre cet état de calme et de sérénité présente en vous. Acceptez de libérer une couche à la fois, osez vous mettre totalement à nu et surtout soyez patients.
À la base NE PAS RÉSISTER à la vérité telle qu’elle soit. C’est déjà un grand pas vers une nouvelle destination sans doute plus agréable.
Sans jugement, sans critique.
Peace, luv and ‘let it go’…..et BON WEEKEND À TOUS XX
Photo: Inspirez et expirez: Ayez conscience que vous êtes en vie et que tant que vous êtes VIVANT multiples possibilités s’offrent à vous.
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Osez la folie…
Selon wikipedia: La folie est une notion extrêmement polysémique. Elle désigne le plus souvent des comportements jugés et qualifiés d’anormaux.
Selon le contexte, les époques et les milieux, la folie peut désigner la perte de la raison ou du sens commun,le contraire de la sagesse, la violation de normes sociales, une posture marginale, déviante ou anticonformiste, une impulsion soudaine, une forme d’idiotie, une passion, une lubie ou une dépense financière immodérée.
Pour ma part j’ai vraiment pas envie d’être qualifié de ‘normal’, ni suivre les schémas de normes sociales imposées qui vont à l’encontre de mes valeurs non je veux être différente, je ne veux pas être sage je veux être vivante et libre de faire ce qui me plait, il m’arrive de me retrouver dans des postures ‘tordues’ et de m’y sentir confortablement bien ;), j’aime rire et faire rire et en d’autres temps je suis triste et découragée et je me permets de vivre ce que j’ai à vivre au risque d’en paraître parfois bizarre, je suis une éternelle passionnée de ce que je fais, si j’avais les moyens de m’offrir un petit quelque chose hors norme qui me ferais ressentir un énorme sensation de bien être je le ferais tant que je n’entre pas dans la surconsommation et à la finale je suis tellement en amour que parfois j’en perds la raison….
C’est donc dire que je fais des ‘folies’ presque chaque jour et que la personne qui fait des ‘folies’ est qualifiée de « FOU/FOLLE ».
Alors mes amis sachez que je suis ‘FOLLE’ et fière de l’être je l’ai toujours su mais je ne l’acceptais simplement pas à cause des pressions sociales et familiales. J’ai toujours été différente dans ma tête et aujourd’hui je me permet d’être authentique, vraie et originale chaque jour de ma vie peu importe les schémas et programmations sociales que l’on tente de m’imposer. Tant que je ne tente pas d’être quelqu’un d’autre et que je suis en contact avec mon MOI véritable que je l’assume et que je sais que j’inspire le bon en moi et par conséquent il ne s’en dégage que du bon autour de moi et surtout…tant que je comprend qu’il est « impossible’ de plaire à tout le monde… peu m’importe le regard des autres (un long processus enfin atteint mais pas nécessairement acquis).
Sans jugement, sans critique et sans comparaison….n’est-ce pas là le secret pour accéder à votre authenticité ?
Et vous c’est quoi votre ‘folie’.
BON WEEKEND À VOUS TOUS !
Sans jugement, sans critique…
Peace, luv and….une folie 🙂 XXXXXXXXX
P.S. Photo prise en plein milieu du vieux port en plein été l’an passé lors du shower d’une copine. Belle, chic et en talons hauts…la tête à l’envers….une impulsion du moment présent…voilà ça dit tout 🙂
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Lors de journées plus sombres que d’autres…N’abandonnes pas ! Don’t give up !
Aujourd’hui mon coeur saigne, je l’ouvre et je laisse couler le flow d’émotions négatives qui me bloque à tout ce qui se passe de bon autour de moi, je reste ouverte aux signes, j’accepte les conseils de certains gens qui sont des professeurs ou des guides qui passent sur ma route et j’ai l’humilité d’accepter que l’on me tendent la main et que l’on m’aide.
Libérez les émotions de peur, de colère et de haine pour laisser place à la force, le courage, le pardon et l’amour….. tout un défi.
Proverbe: Les larmes c’est comme une rosée qui empêchent le coeur de faner, une rosée qui l’aide à refleurir.
Pour ma part de par mon endurcissement des dernières années le coeur s’est fané petit à petit mais aujourd’hui je comprends et j’ai espoir qu’il n’est pas trop tard pour le ré-animer et chaque fois que je sens monter en moi cette émotion de tristesse je libère tant que je peux, car je sais que de retenir cette tristesse en moi c’est comme m’injecter une bonne dose de poison qui vient directement irriter mon système nerveux infectant à la fois mon corps, mon mental et mes relations.
De la noirceur à la lumière, de la terre à l’infini, de vulnérable à invincible. De par cette posture, je libère les fluctuations qui obstruent mon corps et mon mental. D’ermite à sensuelle, une ouverture à tous mes sens, aux gens, aux situations et aux choses afin de sentir le bon de ce qui est maintenant et ainsi continuer à croire en moi, en l’amour, en mes rêves et à la beauté de la vie.
En conclusion…
PEACE, LOVE AND FREE …. le reste vous appartient XX
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La transition entre le marathon de l’esprit et l’accomplissement de nouveaux rêves…
Depuis environ une semaine alors que tout allait merveilleusement bien dans ma tête et dans mon corps me croyant dans un état stable du moins pour un bon moment, sans crier garde mon ego m’a fait une visite donc je ne m’attendais pas du tout.
Pendant quelques jours je me suis senti retombé dans un côté très sombre de moi que je ne croyais surtout pas revenir aussi rapidement alors que tout semblait aller de mieux en mieux.
Étant toujours dans l’apprentissage et dans l’étape finale de mon grand cycle de changement qui avouons-le je crois véritablement sur le bord d’être complété je me dis que je ne peux pas lâché avant d’avoir atteint la ligne d’arrivée qui m’amènera vers cette nouvelle étape de vie qui est la transition entre ce qui étais et ce qui viendra….le moment présent.
Je me suis alors mise à me poser pleins de questions sur ce qu’il y avait entre les 2. Je me permets d’ËTRE de plus en plus intègre afin d’accéder à ma source profonde qui elle, je le sais, me guidera vers l’accomplissement de mes nouveaux rêves et projets.
Je me demande alors qu’est-ce que je ne comprends pas entre l’étape où je découvre enfin la liberté d’être moi sans aucune résistance de matière d’illusion quelconque et la transition vers l’accomplissement de mes nouveaux rêves.
Comme j’ai tout de même appris énormément lors des dernières étapes je me dis que je continue à faire confiance à la vie et me laisse couler à travers celle-ci. Mais force d’admettre qu’à travers cette transition une grande fatigue physique refait surface éveillant en moi cet égo que j’avais tranquillement réussi à museler au cours des derniers mois. Cet égo qui me ramène tout d’un coup là d’où je viens, non pas petit à petit mais en hypocrite comme s’il me faisait tout à coup redescendre d’un seul coup la montagne que je venait de gravir, celle à laquelle je voyais le sommet de si près.
Agressivité, impatience, intolérance, perte de confiance… reviennent me hanter me projetant ainsi dans une ‘SPIN’ infernale infectant mon esprit, mon corps et mes relations avec mes proches. Sur le coup je me demande si c’est l’effet de la pleine lune (elle m’affecte énormément), mais bon il y a certainement autre chose.
Je me remets à me comparer aux autres. Mon ego de me critiquer continuellement et me crier : Pour qui te prends tu ? Qui es-tu pour oser croire en tes rêves ? Et mon esprit s’envenimant me projetant directement vers les sentiments de peurs et d’insécurité.
Je veux continuer la transition vers l’accomplissement de mes projets mais je sais qu’il manque un gros morceau entre la dernière étape et la nouvelle vie, ce que j’appellerai ici « la transition ».
Et puis ce matin je me réveille, un peu plus légère. Je dois admettre que sûrement (et je ne ris pas) le fais d’avoir fait ma salutation à la pleine lune la veille m’a libéré de certaines tensions physiques ce qui a littéralement allégé les harcèlements de mon mental. Un ami avec qui j’ai étudié à Montréal en yoga thérapeutique, qui tient un blogue « le journal d’un entraineur » me fait part par messagerie électronique qu’il a lu mon dernier texte lequel lui faisait penser à son dernier article qu’il a pondu hier sur une expérience de méditation (un autre sujet).
Le texte est très long mais je décide de le lire. Et en le lisant je sens une lumière rejaillir en moi me réanimant directement en faisant encore une fois un « doigt d’honneur » à cette égo merdique.
Comme il a un historique semblable à moi (un entraineur physique qui décide de s’outiller avec le yoga et autres pratiques pour mieux comprendre le fonctionnement global du corps humain ce qui combine à la fois entrainement mental et physique) sa façon d’écrire vient me chercher littéralement mais il y a un paragraphe précis qui m’amène directement là où j’en suis dans mon cheminement c’est lorsqu’il compare son expérience de méditation de 72 heures à un « marathon de l’esprit » avec plusieurs métaphores des effets d’un entrainements physiques.
Et puisque j’ai fait partie de ce monde de l’entrainement il est facile pour moi de comprendre alors à cet instant même que je venais de terminer mon MARATHON de l’esprit dans mon cycle de changement mais que j’avais oublié l’essentiel qui était LA RÉCUPÉRATION. Voici donc mon interprétation selon mon aventure à moi.
Après avoir terminé un marathon ou tout autre entrainement intense nous sommes sur un ‘HIGH’ intense le corps secrète cette hormone que l’on appelle adrénaline nous propulsant vers un état d’esprit sur l’éveil de nos possibilités sans limite de force, de courage, d’accomplissement, on ressent alors cette fierté qui fait jaillir hors de tout doute cette grande source de puissance que l’on a en nous cet état d’infaillibilité comme si plus rien ne pouvait dorénavant nous atteindre. Pas surprenant qu’une fois qu’on y a gouté, comme une drogue, on ressent toujours le besoin de renouveler cet état d’extase.
Et c’est alors que trop souvent on repart aussitôt se réinscrire vers d’autres marathons et compétitions quelconque sans avoir pris le temps de « récupérer ». On se croit invincible à tout épreuve puisque l’on vient d’en compléter un les autres seront certes plus faciles. Et bien non la récupération est essentielle avant de se remettre en selle car un jour ou l’autre le corps s’épuisera et vous projettera hors du ‘ring’ vous obligeant à réviser vos plans et projets sous un autre angle et parfois même vous faisant passer à côtés de possibilités qui auraient pu vous aider à cheminer là où vous désirez être par des chemins plus calmes. Bref en limitant les dégâts.
Je dois avouer que c’est ce que j’ai fait toute ma vie, des surentrainements et surtravail, sur sur sur…. qui m’ont mené plus d’une fois à l’épuisement et occasionnant des dommages collatéraux autour de moi. Dans un marathon on appelle ça ‘frappé le mur’. ‘Le mur ‘ est un phénomène physiologique correspondant à l’épuisement des réserves de carburant (glycogène) du corps. Sans crier garde les muscles n’ayant plus aucune alimentation pour fonctionner se voient subitement complètement relâchés …le coureur s’écroule littéralement sans ne pouvoir terminer la course malgré son bon vouloir. C’est alors qu’il est important pour le coureur d’abandonner cette course (à moins de la terminer en rampant) de retourner chez lui récupérer et prendre le temps de prévoir une meilleure préparation et gestion d’une prochaine course afin d’éviter encore une fois de faire face à ce phénomène. Pour ma part bien honnêtement, peu importe le domaine de vie j’ai toujours terminer mes courses, mon ego ne me permettant pas la défaite. Je les ai terminé même si parfois je frappais ce fameux ‘mur’ sans ne jamais prendre le temps de récupérer. Mais la dernière je l’ai terminé en rampant, je l’ai terminé complètement mutilé ne sentant plus rien en moi, ni même la douleur que celle-ci m’avait occasionné tout au long du parcours, me croyant tout simplement morte… Croyez-moi je ne sais pas encore comment j’ai fait mais aujourd’hui la vie me ramène aux sentiments de mutilation que j’ai ressenti lors des derniers ‘miles’ et cette fois-ci ça ne m’en prends pas plus pour que je comprenne que je n’ai juste plus envie de retourner là et que si je viens de ressentir ce mauvais ‘feeling’ c’est que je n’ai pas pris le temps de ‘récupérer’ totalement.
En fait depuis quelques semaines je parlais d’une étape d’intégration mais aujourd’hui je comprends que l’intégration est aussi une récupération et pourtant c’est ce que je dis à tous dans mes cours (cordonnier mal chaussé). Comme dans la posture du ‘cadavre’ à la finale d’une séance de yoga, elle est essentielle. La posture intègre au corps tout ce qui a été fait aux cours de la séance et davantage aux cours des dernières heures, derniers jours et plus encore. Je me plais à dire à mes participants que c’est comme vider le disque dur d’un ordinateur qui est trop ‘lowder’ afin de créer de la place pour y mettre de nouvelles informations. Si on continue à toujours charger de l’information sans libérer de l’espace assurément l’ordinateur va ‘bugger’ un peu comme frappé son mur.
Ce matin il faisait très gris dehors mais dans ma tête le soleil est réapparu grâce à ce partage de mon ami que je jugeais trop long à lire au début. Mais à travers cette longue lecture se trouvait une réponse pour moi. Je dois admettre que quelque chose me poussait à lire ce texte, probablement mon intuition puisque je m’ouvre maintenant à tous les signes que la vie peut m’envoyer.
Moi qui croyais avoir regagné presque toutes mes énergies, je me rends compte qu’en fait je trainais encore de vieilles énergies. J’ai passé à un cheveu de répéter certains vieux ‘pattern’ de performance et d’impatience (gros travail pour moi) que maintenant je me permets la ‘récupération’ afin de faire place à de nouvelles énergies renouvelées.
Et bien voilà aujourd’hui je suis fatigué et je me permets d’aller faire un petit somme, de la lecture et méditer parce que mon corps et mon esprit me le demande et que j’ai sacré à la porte mon ego qui lui tentait de me persuader « d’aller courir » « de créer de nouvelles choses pour gagner plus de sous » « de me bouger quoi »….Bon force d’admettre qu’il ne doit pas être très loin se préparant à une manipulation quelconque pour refaire surface mais la bonne nouvelle c’est qu’avec le temps ces manipulations fonctionnent de moins en moins 😉
Récupération, lâcher prise, intégration…. Reculer d’un pas pour atteindre de plus hauts sommets ? Un peu de tout quoi…mais par-dessus tout ne pas cesser de croire en notre source profonde peu importe les programmations antérieures qui ont été ancrées en nous dès notre naissance de par nos parents, nos familles, nos écoles et notre société nous laissant croire plus souvent qu’autrement que nous ne sommes jamais assez ‘correct’. Vider le vieux disque dur pour reprogrammer du bon ‘stock’ qui nous fera vivre dans l’amour plutôt que dans la peur. Au-delà des jugements des autres, cessons donc de nous juger nous même, il est là le plus gros défi, car si nous percevons le jugement des autres c’est donc dire que nous nous jugeons cruellement nous même.
En extra voici une citation du manuel du guerrier de la lumière de Paulo Coelho qui résume bien ce texte.
Un guerrier de la lumière constate que certains moments se répètent. Fréquemment il se voit placer devant des problèmes et situations auxquelles il avait déjà été confronté. Alors il est déprimé. Il songe qu’il est incapable de progresser dans la vie, puisque les difficultés sont de retour.
« Je suis déjà passé par là, se plaint-il à son cœur.
– Il est vrai que tu as déjà vécu cela, répond son cœur. Mais tu ne l’as jamais dépassé. »
Le guerrier comprend alors que la répétition des expériences a une unique finalité : lui enseigner ce qu’il n’a pas encore appris.
Pour ma part je rajoute qui sommes nous donc pour oser penser que nous n’avons plus rien à apprendre de la vie ☺
Si vous voulez lire mon ami : ericblais.com
Voilà sans critique et sans jugement…
Peace, luv and ….
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DANS L’OMBRE DE MON CORPS (partie 1)
Après toutes ces années à me tenir droite et me faire dire à presque chaque jour de mon existence depuis l’âge de 16 ans (parfois de façon respectueuse et parfois de façon plutôt primate) que j’avais un beau corps, des beaux bras, des abdos d’enfer, des belles petites fesses, des beaux cheveux… et bien c’est aujourd’hui que je sors de l’ombre et que je crie haut et fort que mon corps, mon paraître a été à la source de multiples problèmes de ma vie.
Après une enfance vécue plutôt loin des doux modèles de familles qui vivent entourés d’amour, de fierté et d’encouragement, chez nous il n’y avait rien pour laisser place au développement de l’estime de soi. Force d’admettre que dès que j’ai commencé à recevoir des compliments et voir que mon corps pouvait même devenir un ‘outil’ pour avancer dans la vie, ce ne fût pas très long que j’ai embarqué dans le bateau.
Et la roue s’est mise à tourner… Boulimie sportive, problèmes digestifs, désordres hormonaux occasionnant des up and down mentaux permanent à en penser que j’étais bipolaire.
Je vous jure que les journées où je sortais sans me faire complimenter ou regarder affectaient mon état mental. Mon ego en prenait tout un coup, cet égo qui devenait de plus en plus gourmand toujours à la recherche de buffet à volonté d’éloges pour prendre de plus en plus le contrôle de ma vie. Et le pire dans tout cela c’est que je n’étais jamais assez bien et je devenais de plus en plus exigeante envers moi-même.
Côté sympathique on repassera, admettons que j’étais loin d’être la fille la plus accessible. Sois les femmes, avouons le me « bitchais » par jalousie ou encore on me disait que j’étais « intimidante » de par ma façon de me tenir droite affichant un air d’estime de soi inatteignable. Et combien triste, peureuse et non-confiante j’étais pour la plupart de mon temps cachée derrière cet ombre. Continuellement dans la comparaison et on s’entend des ‘plus belles’ il y en avait toujours, si j’avais le malheur de voir une femme mieux que moi mon ego s’empressait de rajouter le CV de mes accomplissements (3 enfants, business, entraineur….) pour montrer (à mon ego) que MOI j’étais plus « hot ».
Combien de fois me suis-je privé à m’offrir du bon temps (amour, famille, enfants) au détriment de ce corps sacré. Mon ex avait un talent exceptionnel de cuisinier et il l’a encore je ne peux juste plus en profiter ;). Il se plaisait à me dire « tu ne veux pas voir ce que je mets dans mes recettes » car il savait assurément que soit je me limiterais sur la consommation de son art ou soit qu’il me perdait le lendemain pour une longue sortie de course afin de brûler ces excès de calories. J’avais continuellement une balance dans ma tête. Les gens croyaient que je me privais de manger….OUF si vous saviez comment j’aime trop manger ça fait partie des grands moments de bonheur de ma vie. Non le problème c’était pas l’alimentation c’était la surconsommation d’entrainement afin de préserver une image intacte.
Évoluant dans le domaine de l’entrainement avais-je d’autres choix que de me préserver ? Reste que c’était une bonne carte d’affaires avouons-le ! Et attention soyons claire, je ne viens pas militer le laisser aller, le surpoids et la mauvaise alimentation. Non je veux juste exposer ma réalité d’extrémiste perfectionniste, de cette dépendance qui a eu un impact majeur sur ma vie et qui pour être honnête n’est pas encore guérie totalement. Admettons que je suis en rémission en espérant un jour trouver le remède pour éliminer complètement la source en attendant je soigne les symptômes.
Combien de bon temps en famille, en amour ou pour moi même ai-je sacrifié pour ce corps ? Ce corps qui en fait m’emprisonnait totalement. J’étais tout simplement à la merci de cette maison qui m’abrite croyant être à l’écoute des signes mais pendant tout ce temps je ne respectais pas la personne que j’étais et je passais à côté de beaux moments. En fait j’étais à l’écoute de mon EGO, ce mini-moi qui me ramenait d’où je venais, dans les programmations de mon enfance où pour réussir et être complimentée je devais en baver et encore peu importe les efforts et résultats il y avait toujours quelque chose de pas correct. Un monde où la violence primait sur l’amour. Il était donc normal pour moi de me faire violence continuellement pour être de plus en plus « remarquée ».
Jusqu’au jour où à travers mon insatiable grande soif de connaissances dans une formation de nature thérapeutique à la recherche d’une meilleure compréhension de ce que j’appelais « la machine » j’ai eu la chance d’avoir cette professeure exceptionnelle qui a été le début d’un long processus qui découlerait sur tous les domaines de ma vie, celui dans lequel je suis présentement…
Alors que nous étions dans un weekend anatomique et que l’on étudiait les analyses posturales, enseignement que j’avais déjà eu dans un autre domaine d’étude mais qui n’avait été abordé qu’en surface (musculaire et squelettique), le professeure me demanda de lui servir de modèle devant tous les élèves. Certains de s’exprimer «on sait bien elle, elle est parfaite», sentiment de satisfaction qui soyons honnête, venait nourrir cet ego.
Bref à la finale de sa démonstration, elle demanda aux autres élèves de se placer en équipe pour débuter l’analyse de chacun sans ne jamais rien mentionner sur mes résultats et prescriptions de mouvements à faire pour corriger s’il y avait lieu.
Je lui demanda donc «C’est quoi mon résultat à moi ?» car l’analyse en surface était effectivement presque parfaite à quelques petits détails près.
Et sa réponse me résonne encore chaque jour dans ma tête, chaque jour où cet ego tente de me projeter à nouveau là d’où je viens.
« Toi Linda tu dois assouplir ton cœur »….et elle repartit comme si elle ne m’avait rien dit. Sans aucune explication.
« Assouplir ton cœur ?????? » quelle phrase clichée de YOGI… Mais de quoi elle parle. Je suis en « full shape » mon cœur est plus souple que n’importe qui, je m’entraîne, je fais du yoga, je respire, je médite….Ce cœur il est « parfait »…
Cette phrase a résonné encore plusieurs mois dans ma tête me demandant continuellement ce qu’elle avait voulu dire car trop fière pour oser lui dire que je ne comprenais pas. Jusqu’au jour où….
Bon comme mes textes sont trop longs je vous reviendrai avec la suite dans un futur rapproché ☺
En attendant vous pouvez toujours me partager votre perception sur le sens de cette phrase. Et comme on est tous unique probablement que les perceptions de chacun seront différentes.
Sans jugement et sans critique
Peace, luv and ….
Petit extra tiré de mon film fétiche « eat, pray and love » si le coeur vous en dit:
La physique de la quête : une force dans la nature régit par des lois aussi réelles que la loi de la gravitation. Le principe de la physique de la quête s’énonce à peu près ainsi : Si vous êtes assez courageux pour abandonner tout ce qui vous est familier et rassurant et qui peut consister en n’importe quoi de votre maison à de vieux ressentiments pour vous embarquez dans un voyage à la recherche de la vérité qu’elle soit extérieur ou intérieur et si vous être vraiment disposer à considérer tout ce qui peut se passer au cours de ce voyage comme un signe et si vous accepter de voir en les personnes que vous rencontrez en chemin des professeurs … Si enfin, vous êtes prêt par-dessus tout à affronter certaines réalités très cruelles de vous-même et à leur pardonner alors la vérité ne vous sera pas refusée …
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Mon SENTIment pur de liberté….
Cette semaine dans un contexte donc j’éviterai d’aborder (par respect pour la personne concernée et le sujet n’étant pas la personne) j’ai senti qu’on a voulu acheter ma liberté. Dans un entretien texto il y avait: je te rendrai ta liberté….tout d’abord je déteste les textos pour régler des situations car il y a toujours place à une mauvaise interprétation. Cette phrase pourrait être interprétée de différentes façons mais pour moi elle a eu toute une résonnance non pas irritante mais plutôt réconfortante.
J’aurais dû me sentir menacée et en danger car on s’attaquait à mon bien être matériel mais je me suis plutôt surprise à sourire.
Une fois à la maison, j’ai discuté avec mon amoureux qui ne me donne jamais de réponse mais qui s’assure que je prendrai la meilleure décision sans aucun regret et que j’en assumerai les conséquences s’il y a lieu. Tout au long de la soirée je lui disais que, fait étrange je ne ressentais aucun stress, angoisse ou sentiment d’inconfort face à ce qui pouvait m’arriver suite à ma décision qui aurait un impact direct sur ma santé financière qui disons le tente de se remonter d’une longue agonie suite à mes 3 très très très récentes faillites.
Je me suis couchée en sachant que la nuit porte conseil et j’ai très bien dormie (ça aussi c’est étrange). Le matin je me suis réveillée merveilleusement bien avec une seule phrase en tête.
« Ma liberté je l’ai retrouvé lorsque j’ai perdu tous mes biens personnels et depuis je la savoure chaque jour à chaque souffle que la vie me donne »
Cette phrase se mit à jouer à répétition dans ma tête et le sentiment qui en découla fût de ‘la légèreté’. Comme si je venais d’ouvrir une porte devant laquelle mes pas s’étaient figés sur la direction à prendre pour continuer à avancer vers la réalisation de mes rêves. Mais plus encore, pour la première fois de ma vie je faisais un doigt d’honneur à cette sacré PEUR qui m’entrainait depuis toujours vers ce sentiment néfaste d’insécurité. Pour la première fois je réalisais réellement c’était quoi la liberté pour moi.
Je ne me suis pas départie de tout mes biens par choix pour aller chercher des réponses sur la vie en Inde mais ici à travers mes pertes imprévues des deux dernières années je comprends aujourd’hui que ma liberté c’est de ne pas être esclave de l’argent et de biens matériels au point d’abandonner mes rêves au profit d’autrui. Ma liberté c’est de respecter mes valeurs et mes convictions afin de préserver mon intégrité. Ma liberté c’est d’avoir le choix de dire oui ou non.
Il fût un temps où sur réception de son texto la guerrière en moi se serais aussitôt sentie attaquée, j’aurais sorti les armes sans chercher à savoir s’il y avait réellement une guerre et me serait assurée de gagner mais les sentiments qui en ressortaient étaient de l’angoisse, des doutes, de la culpabilité, de l’insatisfaction…il manquait toujours quelque chose à mon bien être et je ne savais pas quoi.
Mais aujourd’hui la guerrière en moi choisie ses guerres et elle préfère les régler pacifiquement ainsi j’en retire des meilleurs résultats. Les conflits font partie de mon ancienne vie, j’ai répondu avec mon cœur en toute simplicité que je comprenais et que je respectais son point et ses convictions et que pour ma part je choisissais de poursuivre mes rêves. Et honnêtement j’aurais jamais cru un jour dire ça en le pensant réellement à 100% (car facile à écrire et à dire mais encore faut il le ressentir) mais il est vrai que les solutions et les réponses sont en nous, non pas dans notre tête mais dans notre cœur.
Après avoir vécu dans le luxe et m’être vu dépouiller de tous mes biens me voici heureuse comme jamais dans mon ‘ghetto de Giffard’ et surtout fière d’être là où je suis dans mon cœur et dans ma tête. Aujourd’hui j’apprécie chaque chose que je peux m’offrir et je sais en reconnaître la valeur comme jamais j’ai su auparavant.
À la FINALE je REMERCIE du fond du cœur cette personne qui m’a ouverte à cette magnifique découverte sur ma liberté donc j’avais déjà lu dans des livres mais honnêtement jamais RESSENTI aussi intensément. Et le SENTI ne ment pas ☺
Aujourd’hui je peux crier haut et fort que je suis RICHE car je suis LIBRE et totalement détachée de l’insécurité financière et surtout capable de libérer la peur pour faire place au courage et demeurer fidèle à mes valeurs. Aujourd’hui je me sens comme un élève qui vient de graduer et mon diplôme c’est ‘des ailes’.
Aujourd’hui je peux dire que « La clandestine » voyage de plus en plus léger….
Et pour vous c’est quoi la liberté ?
Sans jugement, sans critique….
Peace, luv and….
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Bonne fêtes des mamans à toutes les mamans imparfaites de ce monde…
J’ai pas été élevé dans une famille que l’on considérerait ‘modèle’. Pour ma part je croyais que toutes les familles étaient comme la nôtre mais au fur et à mesure que je sortais de chez moi je me rendais bien compte que ce n’était pas le cas. Je me suis promise que si un jour j’avais des enfants (et j’en voulais) il ne grandirait pas dans ce même climat.
J’ai eu mes 3 amours, oh seigneur j’en remercie la vie chaque jour. Le premier a été le début d’un autre cycle de changement je devenais enfin une vraie femme mais surtout je déciderais de faire la paix avec la vie et de vouloir demeurer en vie plus que jamais puisque dorénavant j’avais une autre vie entre les mains.
Je suis devenue comme bien des mamans croyant que c’était le bon modèle, une SUPER WOMAN. A travers travail acharné temps plein, entraînement pour préserver mon corps tel qu’il était, construction de nouvelle business avec le conjoint, rénovation de maison et j’en passerai… mes enfants ‘paraissaient’ toujours impeccables. Partout où nous passions on nous gratifiait de compliments sur leur politesse, leur façon de se tenir et d’être habillé. On était tellement fière. On nous qualifiait de famille parfaite, on est hot, on travaille fort et on réussi à élever des beaux enfants comme ça…wow.
Et puis un jour la fatigue extrême ou burn out.. je sais pas je ne vais jamais consulté je m’écoute c’est tout. Mes enfants ont 2, 6 et 8 à l’époque, et je pleure et je pleure et je pleure… mon côté sombre refait surface. Je les regarde et je me sens indigne de les avoir reçu. Ai-je été une bonne maman ? Suis-je une bonne maman ? Je ne suis pas douce comme les ‘modèles’ de bonnes mamans, je crie lorsque je suis fâché, j’ai peu de tolérance et je suis impatiente. Non je ne suis pas digne d’avoir reçu ces amours dans ma vie. Et ils me voient pleurer, ça y est je vais les traumatiser…. OMG je n’en peux plus je voudrais disparaître pour les libérer de ce mauvais ‘modèle’.
Etant une guerrière de premier rang et me disant à l’époque que les dépressions et burn out c’est pour les faibles (OUF un autre chapitre à suivre sur cette ancienne pensée), je me remet (ou je crois m’être remise) vite sur pied mais cette fois-ci je me donne le DROIT de prendre du temps pour moi. À partir de ce moment là je me permets des gâteries pas pour nous, mais pour MOI. Je me permets de me faire plaisir et le défi fût de le faire SANS culpabilité et croyez moi ça c’est un autre cycle pas facile. Et comme j’étais une femme qui n’avait pas de juste milieu et bien j’ai été dans l’autre extrême et la vie me projetant l’image de ma mère dans plusieurs de ces situations. Cette mère que j’ai tant jugé et critiqué de ne pas avoir été une bonne maman. Et me voilà malgré multiples chemins empruntés pour ne pas être comme elle à me retrouver dans ce même ‘pattern’ de jugements et de critiques envers moi même dans mon propre rôle de maman.
Et puis un jour, pas très longtemps après mon divorce je me suis surprise à répéter un passage déclencheur identique à ce qu’elle avait fait autrefois et qui avait été inconcevable pour moi. Je suis allez voir ma maman et lui ai demandé pardon de l’avoir jugé toutes ces années. Pour la première fois je comprenais tout ce qu’elle avait du vivre comme souffrance, tristesse elle aussi à vouloir élever ces 4 enfants avec le peu d’instructions, de modèle et d’amour qu’elle avait eu.
À travers toutes ces erreurs commises j’ai toujours su qu’elle m’adorait plus que tout au monde car elle le démontrait bien à sa façon, sa façon qui ne me convenait pas puisqu’elle ne faisait pas partie des annonces de ‘modèle’ de maman parfaite.
De même façon que malgré toutes mes erreurs commises mes enfants savent et je leur ai toujours dit à quel point je les AIMAIS plus que tout au monde. Et que pour pouvoir les AIMER davantage je me devais de m’aimer avant tout et de pardonner les erreurs commises de mes parents mais avant tout de pardonner mes propres erreurs. C’est le travail que j’ai eu à faire aux cours des dernières années de m’AIMER MOI en tant qu’individu et non maman, femme, entrepreneur ou modèle de la société quelconque et de pardonner à ceux qui m’ont donné la vie et à moi-même et accepter mon côté authentique et unique.
Aujourd’hui à travers toutes les épreuves que je vis, je suis plus calme, plus sereine et plus aimante que jamais je ne l’ai été auparavant avec mes amours. A travers toutes ces pertes et douleurs ils ont retrouvé leur modèle exclusif de maman, mais par dessus tout à travers ce cycle de changement je viens de leur transmettre un beau modèle de ce qu’est réellement la vie. La vie ne peut pas être parfaite, les mamans, les papas, les enfants ne sont pas parfaits même si on y travaille. Permettons nous d’être imparfait et de s’aimer tel que l’on est. Et à travers l’imperfection nous y découvrirons des trésors et valeurs cachées inestimables.
Voilà c’est mon cadeau à moi de moi pour la fête des mamans….ça fait du bien de partager.
Sans jugement, sans critique….
Peace, luv and…une questions de perception 🙂
P.S Peut être aimeriez vous lire un autre texte en lien avec nos rôles de parents soit: Après avoir programmé mes enfants selon des modèles préconçus de la société
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